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26 Mai

Gabon/Journée de l’Afrique: Planting d’arbustes, symbole du don de la vie

Dakar – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 26 mai 2017 :

Gabon :

— Dans le cadre de la célébration du 54è anniversaire de la Journée de l’Afrique, des diplomates africains en poste au Gabon ont mené, jeudi à Libreville, une action de planting d’arbustes, symbole du don de la vie.

Pour le doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur malien Diadie Yacouba Dagnoko, cet acte revêt une signification pédagogique interpellant la jeunesse sur les défis qu’ils ont à relever, en particulier celui de la protection de l’environnement.

L’acte louable posé par les diplomates africains appelle à la responsabilité individuelle et collective en faveur de la protection et de la préservation durable de la nature, à l’heure où la planète fait face à de graves défis imputables notamment au réchauffement climatique, a pour sa part indiqué un responsable de la mairie de Libreville.

Sénégal :

— Le réseau des écoles associées s’emploie à rendre effective l’intégration de l’éducation aux changements climatiques dans toutes les disciplines enseignées dans les établissements scolaires, a indiqué Bakary Sidy Ndiaye, inspecteur de l’éducation et de la formation, consultant en développement durable.

Bakary Sidy Ndiaye s’exprimait à la presse en marge d’un atelier de formation sur les changements climatiques avec l’ensemble des facilitateurs scolaires membres du réseau des écoles associées.

« De toutes les activités qui ont contribué à la dégradation de l’environnement, celle de l’homme est la plus importante » a relevé M. Ndiaye, rappelant la prise en charge de cette question « depuis quelques années ».

« Nous devons agir par le biais de l’éducation car, aujourd’hui, les changements climatiques interpellent tout le monde et l’Unesco a voulu donner une réponse durable à travers des activités qu’elle a eu à dérouler dans le passé avec des cibles variées », a expliqué le formateur.

— La conception de brise-lames (tétrapodes) et d’autres aménagements peut constituer une solution durable parmi tant d’autres face à l’agression du littoral sénégalais et de l’Afrique de l’ouest en général victimes de l’érosion côtière, a estimé le directeur du Centre expérimental d’étude et de recherches pour l’équipement (CEREEQ), le professeur Papa Goumbo Lo.

Les brise-lames expérimentés à Saly-Portudal (Mbour) pour protéger ses plages sont parmi les solutions durables susceptibles de stopper l’érosion côtière, a soutenu le professeur Papa Goumba Lo.

« Les brise-lames de Saly ont été faits à base de matériels nouveaux, testés par des géologues et qui peuvent briser des vagues, jusqu’à huit mètres de hauteur » a-t-il expliqué.

Un brise-lames est une construction du type digue ou jetée (môle), établie devant un port, une zone aménagée, une plage ou un littoral vulnérable à l’érosion.

« Nous avons fabriqué des tétrapodes de 2,40 m, 4,5 tonnes, avec 2 à 3 mètres cubes de volume, conçus avec du ciment marin et coûtant moins cher que tout ce qui a été fait en termes de brise-lames », a dit l’environnementaliste aménagiste.

Mali :

— Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et l’ambassadeur de la France au Mali, Gilles Huberson, ont paraphé récemment à Bamako, le document de convention de financement relatif au «Projet de production hydride et accès rural à l’électricité» dénommé «Phare», selon la presse locale.

Ce projet vise la fourniture d’un service électrique fiable, abordable et pérenne à environ 156.000 personnes situées dans des localités rurales isolées.

Ainsi, une soixantaine de localités rurales, dont une dizaine situées dans les régions du Nord sont concernées par ce projet d’électrification rurale.

Le projet permettra d’augmenter les capacités installées, d’étendre les mini-réseaux électriques et de renforcer l’implication des acteurs privés qui exploitent ces centrales.

Niger :

— Le Conseil des ministres, réuni mercredi, a examiné et adopté un projet de loi portant sûreté, sécurité et utilisation pacifique de l’énergie atomique, indique un communiqué du gouvernement.

La loi n° 2006-17 du 21 juin 2006 portant sûreté, sécurité nucléaire et protection contre les dangers des rayonnements ionisants qui réglementait les activités et pratiques nationales dans le domaine nucléaire, présente des insuffisances au regard de la volonté du gouvernement d’étendre les applications pacifiques des sciences et techniques nucléaires à d’autres domaines clés du développement socioéconomique.

En effet, le gouvernement entend mettre en œuvre des programmes notamment, dans les domaines de l’électricité nucléaire, de la lutte contre le cancer, de la recherche et de la sécurité alimentaire en conformité avec les normes et conventions internationales.

Ledit projet de loi, qui sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption, vise la mise aux normes du cadre législatif national, souligne-t-on.

Kenya :

— La Société de Développement du Commonwealth (CDC) et le Fonds Aga Khan pour le Développement économique (AKFED) ont annoncé, récemment, avoir lancé une plateforme commune en vue de stimuler la production énergétique en Afrique subsaharienne, ont rapporté des médias.

Cette plateforme sera principalement dédiée à la mobilisation de fonds pour la réalisation de projets énergétiques d’une valeur d’un milliard de dollars dans la région, notamment au Kenya et en Ouganda, mais aussi dans le reste de l’Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest.

Parmi les projets concernés figure le barrage hydroélectrique de Ruzizi II, d’une capacité de 147 MW, destiné à alimenter le Burundi, la République démocratique du Congo et le Rwanda.

Ce projet permettra de « doubler la puissance énergétique du Burundi, d’accroitre de 30% celle du Rwanda et de fournir de l’énergie à la partie est de la RDC, tout en diminuant la dépendance de ces pays aux ressources fossiles », a expliqué la CDC dans un communiqué, relayé par des médias.

Côte d’Ivoire :

— Le Conseil des ministres a adopté, mercredi à Abidjan, un décret portant approbation de la Convention pour la conception, le financement, la construction, l’exploitation, l’entretien et le transfert de propriété d’une centrale solaire photovoltaïque de production d’électricité de 25 MWc à Bingué-Bougou (Korhogo).

Cette convention a été signée en novembre 2016 entre l’Etat et la société Korhogo Solaire, filiale de la société marocaine ‘’Nova Power’’, dans le cadre du programme d’accroissement des capacités de production d’électricité.

La réalisation de cette centrale solaire photovoltaïque permettra, non seulement de contribuer à faire face à la forte croissance de la demande d’électricité, mais également d’assurer l’équilibre du mix-énergétique par une intégration plus accrue des énergies renouvelables.

La production annuelle attendue de la centrale est de 41 481 MWh/an avec un rendement spécifique de 1 662 KWh/an pour un ratio de performance de 80,6 pc.

Ce projet prévoit la création de trois cent emplois directs durant la phase de construction, prévue pour prendre fin en 2018 avec la mise en service de la centrale, et de trente emplois directs en phase d’exploitation.

— Le Directeur régional de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Katiola (Centre-Nord, région du Hambol), André Coulibaly Emmanuel Tiémoko, a exhorté récemment, les enseignants de l’inspection de l’enseignement primaire (IEP) de Niakara, à adhérer à la politique gouvernementale de lutte contre l’insalubrité et à être des modèles à l’effet d’impacter les populations locales.

M. Tiémoko a invité les instituteurs à assainir leur cadre de vie et à prendre une part active aux opérations de salubrité publique dites ‘’Grand ménage’’, initiées par le gouvernement ivoirien à l’effet de rendre les villes, les villages et les hameaux propres et salubres.

‘’En tant que formateurs présents dans la quasi totalité des hameaux, villages et villes, nous devons nous approprier l’immense, noble et salvateur projet du ministre de l’Environnement à l’effet d’induire un changement de comportement au sein des communautés locales’’, a-t-il fait savoir, appelant les enseignants à vivre dans un cadre sain, propre et décent.

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