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14 Fév

Groenland : Au moins 21 cas d’ours polaires affamés à la recherche de nourriture (WWF)

Copenhague – Selon de nouveaux chiffres du Fonds mondial pour la nature (WWF), entre août et décembre de l’année dernière, il y avait au moins 21 cas d’ours polaires affamés à la recherche de nourriture dans la ville d’Ittoqqortoormiit au Groenland (territoire constitutif du Royaume du Danemark).

En comparaison, il n’y a eu que neuf cas de conflits impliquant des ours polaires enregistrés en 2007 – dans tout le Groenland. Le WWF ne s’attend pas à ce que cette augmentation ralentisse de sitôt.

« Je suis certain que ce développement va continuer. Nous savons par la recherche que les ours polaires sont plus minces qu’ils ne l’étaient auparavant et que plus d’entre eux chercheront des sources de nourriture dans les zones urbaines », a déclaré le secrétaire général du WWF, Bo Øksnebjerg.

La population d’ours polaires a souffert de la fonte de la calotte glaciaire de l’Arctique en raison du réchauffement de la planète.

La patrouille des ours polaires de la WWF, qui est chargée de veiller à ce que personne ne rencontre un ours polaire, a été appelée pour s’occuper de presque toutes les visites d’ours affamés à Ittoqqortoormiit.

La patrouille est chargée d’effrayer l’ours pour éviter toute confrontation avec les humains.

« Personne ne veut tomber sur un ours polaire affamé, parce que vous finirez en dîner. Nous devons donc les chasser des limites de la ville, les effrayer, afin d’éviter ces conflits », a affirmé Øksnebjerg.

Aucun humain n’a été blessé lors des visites d’ours, que le WWF estime supérieures aux 21 inscrits. Beaucoup d’ours, croit-on, n’ont tout simplement pas été observés.

.- Avec une nouvelle capacité éolienne offshore de 3,1 GW, l’année 2017 a non seulement établi un nouveau record en Europe, mais elle a également offert deux fois plus de capacité que l’année précédente, indique l’Association danoise de l’énergie.

Citant un nouveau rapport de Wind Europe, l’Agence relève que la quantité de nouvelles capacités éoliennes offshore a doublé entre 2016 et 2017.

L’augmentation significative est le résultat de 560 nouvelles éoliennes offshore construites dans 17 parcs éoliens. Ainsi, la capacité totale des éoliennes offshore dans l’UE a atteint 15,8 GW répartis entre 11 pays.

« Il y a eu un développement rapide au sein de l’énergie verte, y compris l’éolien offshore. Les coûts atteignent un niveau où ils sont presque compétitifs avec les combustibles fossiles. L’une des raisons en est que l’éolien offshore a craqué le code d’économie d’échelle », a affirmé le chef de section de l’Association danoise de l’énergie Stine Leth Rasmussen.

Le rapport souligne que l’éolien offshore est une position de force pour le Danemark, avec plusieurs entreprises danoises qui jouent un rôle central dans l’industrie éolienne, également en 2017. La société danoise Ørsted (ex- Dong Energy) détient environ 19% de la capacité nouvellement installée et maintient donc la plus grande part de marché en Europe.

Le fabricant danois des éoliennes Vestas était responsable de 25% de la nouvelle capacité, mais Siemens reste la plus importante avec environ 50%.

« Ceci souligne clairement que l’éolien est une activité très rentable pour les entreprises danoises, à la fois en Europe et dans le reste du monde », a indiqué M. Rasmussen.

Et de conclure que, dans l’ensemble, il semble que les éoliennes offshore continueront à jouer un rôle central dans la transition verte du secteur énergétique de l’UE, qui est prometteur pour les exportations danoises.

.- Oslo- Plusieurs salmoniculteurs norvégiens ont demandé cet hiver l’autorisation de tirer sur des oiseaux qui ont pêché dans leurs installations, au risque de s’attirer les critiques des amateurs de la faune et des écologistes.

Le conflit est entre les salmoniculteurs, qui avaient environ 780 millions de poissons dans leurs installations en 2016, et près de 20 000 paires de grands cormorans qui nichent le long de la côte norvégienne, selon des chiffres de la liste rouge des espèces norvégiennes « Artsdatabanken ».

Les sociétés de holding qui possèdent les fermes ont reçu la permission de tirer sur des cormorans qui capturent leur poisson dans les zones d’Åfjord et de Vikna du comté de Trøndelag.

La Société norvégienne d’ornithologie et la Société norvégienne pour la conservation de la nature ont toutes deux qualifié la décision d’erreur et décidé de faire appel.

« Il est triste et un peu insignifiant qu’une industrie qui a déjà un problème considérable avec sa réputation, y compris le saumon errant, le pou du saumon et la mort des populations de crevettes, tue aussi des oiseaux marins », a déclaré Kjetil Ådne Solbakken, secrétaire générale de la Société norvégienne d’ornithologie.

Les fermes devraient être responsables de garder les oiseaux loin de leurs installations et de coexister avec les habitats naturels, plutôt que de les détruire, a-t-il plaidé.

Frank Øren, chef de production de Midt-Norsk Havbruk, une entreprise de salmoniculture et l’une des entreprises à avoir obtenu le permis de chasser les cormorans, a assuré que la chasse aux oiseaux ne serait utilisée qu’en cas de nécessité absolue.

« Le cormoran peut rester coincé dans des filets, ou des animaux problématiques qui ne peuvent pas être effrayés peuvent venir, alors nous voulons avoir les autorisations nécessaires », a affirmé M. Øren.

Martin Eggen, un conseiller pour les groupes de protection de la faune, a contesté cette déclaration, estimant que « la loi dit que les fermes doivent faire tout leur possible pour prévenir les conflits tout en documentant les pertes économiques importantes, mais les demandes qui sont actuellement envoyées aux municipalités sont extrêmement superficielles ».

Solbakken a rejeté les affirmations de l’industrie selon lesquelles les populations de cormorans ont augmenté, citant de nouveaux chiffres de l’Institut norvégien de la recherche naturelle.

« Plus de la moitié des cormorans qui nichent le long de la côte norvégienne ont disparu en peu de temps », a-t-il soutenu, tout en critiquant l’industrie pour chercher à étendre ses activités dans les zones protégées.

« Dans le groupe de l’île Froan à Trøndelag, nous avons vu, par exemple, que la protection d’une vaste zone était levée comme une concession à la salmoniculture, alors quand une industrie avec autant de vues se développe, c’est inquiétant », a-t-il souligné.

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.- Riga- Les eaux usées traitées rejetées dans la rivière Suur-Emajõgi par l’usine de pâte prévue à 1 milliard d’euros en dehors de Tartu (Estonie) pourraient augmenter la température moyenne de l’eau d’environ 0,3 degré Celsius.

Plus le site d’évacuation des eaux usées est éloigné, plus l’impact des eaux usées sur l’ensemble de la température moyenne de l’eau de la rivière sera faible.

Le calcul est basé sur une évaluation réalisée par l’expert international en bio-économie Daniel Paalsson, consultant pour Est-For Invest.

La consommation d’eau de l’usine doit être de 0,7 mètre cube par seconde. Comme le débit moyen de la rivière Suur-Emajõgi est de 63,3 mètres cubes par seconde, la consommation d’eau de l’usine équivaudrait à 1,3% du débit moyen de la rivière.

L’usine relâcherait à son tour 1,2% du débit moyen des eaux usées traitées dans la rivière.

Les eaux usées traitées contiennent des composés naturels provenant du bois et de la chaux utilisés pour blanchir la pâte de bois dans le processus de production, y compris les ions chlorure, potassium, carbone, calcium et sulfate.

« Des évaluations précises de l’impact sur la qualité de l’air et de l’eau seront révélées dans le processus du plan spécial de l’Etat », a affirmé Aadu Polli, membre du conseil d’administration d’Est-For Invest.

« Les activités de fond du plan spécial de l’Etat devraient commencer à la mi-février ».

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.- Helsinki- Environ 115 millions de kilogrammes de produits alimentaires et de pommes de terre destinés à l’industrie alimentaire ont été produits dans les fermes de Finlande en 2017.

De ce chiffre, le volume de la pomme de terre a atteint 100 millions de kilogrammes à la mi-janvier, selon le Natural Resources Institute-Luke.

Les stocks de pommes de terre ont diminué de 81 millions de kilogrammes par rapport à la mi-octobre, soit en moyenne de 27 millions de kilos par mois. Cela correspond à la moyenne à long terme.

Même si la troisième saison de croissance difficile a eu des effets négatifs sur certains cultivateurs de pommes de terre, les récoltes ont également été bonnes dans les principales zones de production et dans le nord de l’Ostrobotnie, en particulier.

À la mi-janvier, les stocks d’Ostrobotnie et d’Ostrobotnie du Nord représentaient 58% des stocks totaux de pommes de terre alimentaires en Finlande, soit 58 millions de kilogrammes. En incluant le sud de l’Ostrobotnie, la région représentait 75% de tous les stocks de pommes de terre finlandaises.

À la mi-janvier, les stocks de pommes de terre alimentaires sont estimés suffisants pour couvrir la consommation intérieure.

« La suffisance des stocks de pommes de terre est largement affectée par un stockage réussi : cet hiver, les pertes de stock proviendront de l’évaporation, les stocks devant être ventilés plus que d’habitude en raison du froid humide du début de l’hiver », a déclaré Anna-Kaisa Jaakkonen, statisticienne principale de l’Institut des ressources naturelles de Finlande.

Selon des données de la douane, les volumes de pommes de terre de consommation importés et exportés étaient modérés en automne. Le marché de la Russie, un pays important vers lequel les pommes de terre sont exportées, est fermé depuis 2013.

Les prix à la production des pommes de terre de consommation ont légèrement augmenté. En décembre 2017, le prix de la pomme de terre était de 19,04 EUR / 100 kg, alors que le prix était de 16,44 EUR / 100 kg l’année précédente.

Les statistiques sur les stocks de pommes de terre de consommation indiquent la situation de stockage dans les grandes exploitations de pommes de terre, car leur production et leurs stocks constituent le noyau de la production de pommes de terre finlandaises. L’enquête visait les exploitations agricoles qui cultivent des pommes de terre destinées à l’alimentation et à l’industrie alimentaire et dont la superficie cultivée est d’au moins cinq hectares.

Ces types d’exploitations agricoles étaient au nombre de 475 et leur superficie combinée de culture de pommes de terre pour l’alimentation et l’industrie alimentaire s’élevait à 10 881 hectares. Par rapport à l’année précédente, le nombre de fermes a diminué de 19 fermes, soit 4%.

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