ActualitésLe Kenya déterminé à réduire les émissions de gaz à effet de serre

Actualités

09 Nov

Le Kenya déterminé à réduire les émissions de gaz à effet de serre

Nairobi – Le Kenya œuvre en vue d’accélérer l’adoption de mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, afin de faire face aux changements climatiques, a affirmé le ministre de l’Eau et de l’Irrigation, Eugene Wamalwa.

Le pays œuvre à accroître notamment la production d’électricité en exploitant des sources d’énergies renouvelables, a indiqué, mercredi à Nairobi, le ministre à l’ouverture d’un forum (8-9 novembre) sur les changements climatiques et la lutte contre la sécheresse en Afrique.

« Actuellement, les deux tiers de la capacité électrique du Kenya proviennent de sources géothermales et hydroélectriques. Nous nous engageons à atteindre et à maintenir une couverture forestière de 10% ainsi qu’à développer une agriculture intelligente tenant compte du climat et des systèmes de transport efficaces et émettant peu de dioxyde de carbone », a expliqué M. Wamalwa.

Bien qu’il n’ait contribué qu’à 0,1% des émissions mondiales totales, le Kenya a promis d’adopter des mesures et d’entreprendre des actions pour la réduction des émissions de dioxyde de carbone et l’amélioration de l’adaptation aux changements climatiques.

« La pénurie d’eau, accentuée par les changements climatiques, a engendré des conflits, des habitants des communautés rurales ayant pénétré dans des parcs nationaux pour chasser les animaux sauvages en dehors de leurs habitats. Des animaux sauvages comme, les lions et les serpents, ont aussi envahi les habitats humains à la recherche d’eau », a expliqué le responsable.

Notant que le Kenya n’a pas été épargné des effets négatifs des changements climatiques, le ministre a souligné que son pays a enregistré les températures les plus élevées de son histoire au cours des trois dernières années.

« Parallèlement aux températures élevées, on a enregistré de faibles précipitations, ce qui a entraîné des pénuries alimentaires, notamment dans les régions arides et semi-arides du pays », a-t-il ajouté.

A noter que cette rencontre a connu la participation de décideurs politiques, d’universitaires et de chercheurs africains, qui se sont penchés, deux jours durant, sur l’examen des progrès accomplis par le continent dans la lutte contre le dérèglement climatique.

Voir Aussi