Kenya: Plus de 2,7 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire

Nairobi – Plus de 2,7 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire, en raison de la sécheresse qui frappe différents comtés du Kenya, selon les chiffres de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA).

« Ces chiffres représentent environ 20% de la population dans les régions pastorales et 18% dans les régions agricoles périphériques », a indiqué la NDMA dans un rapport publié lundi, soulignant que l’évaluation de la phase actuelle de sécheresse montre que la tendance de la situation s’aggrave dans la plupart des comtés.

Et de préciser qu’un grand nombre des personnes affectées appartenaient aux catégories les plus vulnérables, comme les personnes âgées, les mères et les enfants de moins de cinq ans.

De son côté, le gouvernement kényan, avait assuré disposer des réserves suffisantes pour nourrir les Kényans menacés par la famine.

Cité par des médias, le vice-président William Ruto a déclaré que le gouvernement avait débloqué 6 millions de dollars à l’achat d’aliments variés à distribuer aux populations touchées, tout en rejetant les informations selon lesquelles le gouvernement aurait importé du maïs pour répondre au danger de famine au lieu d’acheter des produits locaux.

« L’éventail d’aliments distribués par le gouvernement dans les régions affectées comprend du maïs, des haricots et du riz, entre autres, et ces aliments ont été achetés auprès de nos agriculteurs locaux », a-t-il relevé.

Et de poursuivre que le gouvernement a mis en place des mesures pour veiller à ce que la distribution de nourriture soit efficace, ajoutant que les autorités de sécurité régionales superviseraient cette campagne.

« Nous veillerons à ce que les aliments parviennent à leurs bénéficiaires désignés, en collaboration avec les dirigeants régionaux et les responsables de communauté locaux. Nous veillerons à ce qu’aucun Kényan ne perde la vie à cause de la famine »

Le pays d’Afrique de l’Est est confronté à une sécheresse prolongée qui pourrait aggraver la situation de sécurité alimentaire si des mesures appropriées ne sont pas prises pour répondre à cette situation.