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07 Déc

Niger : Le gouvernement réintroduit huit girafes de l’Afrique de l’Ouest dans une réserve

Dakar – Le gouvernement nigérien a entrepris une initiative de conservation des espèces menacées à travers la réintroduction de huit girafes d’Afrique de l’Ouest dans une réserve.

Depuis près de 50 ans, la girafe d’Afrique de l’Ouest, très menacée, est absente de la Réserve de biosphère de Gadabedji au Niger. La chasse illégale, les changements climatiques et la perte d’habitat ont tous contribué au déclin de la population de cette girafe.

Dans le cadre de cette initiative, menée par les autorités nigériennes, les huit girafes ont été capturées dans la zone girafe du pays, une région définie par le gouvernement où coexistent girafes et humains. Elle se situe à environ 60 km au sud-est de la capitale, Niamey.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 07 décembre :

Sénégal :

Des acteurs et élus locaux de la région de Fatick ont exprimé récemment leurs inquiétudes relatives aux impacts environnementaux négatifs que pourraient engendrer l’exploitation du champ pétrolier SNE, rapporte la presse.

Leurs préoccupations, exprimées au cours d’une audience publique, ont aussi tourné autour des retombées économiques dont pourraient bénéficier les populations et les collectivités locales situées dans les environs de ce champ pétrolier.

Le champ pétrolier SNE est situé à environ 90 km des côtes sénégalaises et à quelque 100 kilomètres de Dakar, dans les eaux profondes de Sangomar Deep Offshore.

« Nos inquiétudes en tant que pêcheurs, c’est comment parvenir à une préservation des ressources halieutiques sur les environs du champ pétrolier, mais aussi de savoir les retombées économiques de ce projet pour les populations locales », a déclaré le conservateur du Conseil local de pêche artisanale de Palmarin (CLPA), Babacar Ciss.

RDC :

Aider les jeunes à s’approprier les enjeux du changement climatique était au centre d’un forum sur les jeunes et le climat, organisé mercredi à la commune de Gombe, située au nord de la Province de Kinshasa, rapporte la presse locale.

L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser la jeunesse sur l’enjeu du changement climatique pour développer le sens de l’engagement sur cette question et contribuer effectivement et efficacement à la lutte contre le fléau.

Côte d’Ivoire :

Le secrétariat exécutif permanent de la Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation de la forêt (REDD+), en collaboration avec l’Agence nationale de l’environnement et avec l’appui de la Banque mondiale, organise, depuis mercredi à Grand-Bassam, un atelier de formation sur les normes du nouveau cadre environnemental de la Banque mondiale à l’attention du personnel de l’ANDE et des points focaux des structures membres de la Commission interministérielle d’évaluation des études environnementales et sociales.

L’objectif de cet atelier est d’instruire les participants sur les procédures des politiques de sauvegarde de la Banque mondiale, les outils et pratiques d’évaluation environnementales et sociales, les principes et pratiques relatifs au déplacement et à la réinstallation involontaire des populations et le mécanisme de suivi environnemental et social des projets et programmes.

Le représentant du directeur des Opérations de la Banque mondiale, Gadiere Abdoulaye, spécialiste principal Environnement, a souligné l’importance de cette formation pour les agents de l’ANDE.

Burkina :

Le projet « Alerte aux canicules au Sahel et à leurs impacts sur la santé », s’est attelé, de 2014 à 2018, à évaluer la vulnérabilité des populations face à la chaleur excessive.

Les promoteurs de ce projet ont présenté, jeudi à Ouagadougou, les résultats d’une enquête qui révèlent une augmentation des températures au cours des 50 dernières années au Burkina Faso, particulièrement à Ouagadougou et un effet de lien entre le phénomène de chaleur et de morbidité et des conditions climatiques extrêmes à l’intérieur des habitations.

Les résultats de cette étude pourraient permettre une adaptation aux changements climatiques, selon les promoteurs du projet, rappelant que les vagues de chaleurs au Sahel sont en augmentation ces 20 dernières années et pourraient aller crescendo face à l’augmentation des gaz à effet de serre.

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