ActualitésLe pacte énergétique belge est en phase d’atterrissage

Actualités

11 Déc

Le pacte énergétique belge est en phase d’atterrissage

Bruxelles – Le pacte énergétique belge est en phase d’atterrissage. Les gouvernements régionaux et fédéral devraient prendre connaissance, cette semaine, du tout dernier état de la question et en principe les approuver, indique, lundi, Le Soir.

La Belgique réfléchit à son avenir énergétique d’ici à 2030 et 2050. Réduire la consommation, réduire les émissions polluantes, sortir du nucléaire, précise la publication, qui fait état d’une première vision et d’engagements ‘’en attendant les mesures concrètes’’.

Le document, d’une vingtaine de pages, dresse une ‘’vision énergétique belge à l’horizon 2050’’ et pose les bases d’une stratégie commune aux différentes entités de la Belgique, précise le journal.

+++++++

Le journal se fait l’écho, d’autre part, de ‘’l’inquiétude’’ des Belges face à la question climatique, selon un sondage réalisé auprès de plus de 1500 personnes.

Selon les chiffres, l’inquiétude des Belges concernant l’environnement est croissante : huit sur dix se disent préoccupés, principalement par la pollution de l’air et les changements climatiques, ajoute le quotidien.
Par ailleurs,voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du lundi 11 décembre 2017:

Lisbonne – L’entité de gestion des déchets d’emballages, Novo Verde, vient de lancer le Prix Novo Verde Packaging Entreprise, qui vise à promouvoir la mise en œuvre de projets de recherche et développement visant à améliorer les processus d’éco-conception et de recyclage des emballages.

Ce concours est destiné aux entreprises de recyclage et aux fabricants d’emballages qui, jusqu’au 21 décembre, peuvent s’inscrire en ligne sur le site Web de Novo Verde. Après cette date, la période de soumission de projets se terminera le 28 février prochain, selon le magazine Ambiente.

++++++

– L’association environnementale Quercus a déclaré dernièrement que le rapport technico-scientifique indiquant que les microalgues sont responsables de la mortalité des poissons dans le Tage, à Vila Velha de Ródão, confirme scientifiquement la contamination de l’eau du fleuve.

« Les analyses ne trompent pas, il y a une contamination [de l’eau], et le poisson est mort à cause de l’eutrophisation qui est un phénomène de pollution. » Il n’y a aucun doute « , a déclaré Samuel Infante de Quercus.

Le responsable associatif a réagi ainsi au rapport technico-scientifique du Laboratoire de pathologie des animaux aquatiques appartenant à l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère (IPMA), qui indique que les microalgues sont responsables de la mortalité des poissons sur le Tage, à Vila Velha de Ródão, dans la commune de Castelo Branco.

Genève, – L’Académie suisse des sciences naturelles vient de publier son rapport annuel faisant état d’une dégradation majeure des glaciers suisses, qui ont perdu 1,5 milliards de m3 de glace pendant la saison 2016-2017.

« Le volume perdu est équivalent à une quantité d’eau qui permettrait à chaque ménage du pays de remplir une piscine de 25 mètres », relèvent les auteurs de l’étude qui ont observé en 2016-2017 une fonte record des glaciers, correspondant à une perte de 3 pc de leur volume.

La fonte de glaciers s’explique par la forte sécheresse et l’absence de précipitations enregistrées sur la période analysée, ont-ils précisé.

Au total, 1,5 milliards de m3 de glace ont donc disparu sur la saison, plaçant cette année dans les trois plus mauvaises du siècle, avec 2003 et 2011. Particulièrement touchés : les glaciers de l’Oberland bernois (nord) et du Valais (sud-ouest), avec une diminution de 2 à 3 mètres de leur épaisseur moyenne.

++++++

-. Des scientifiques suisses ont révélé, dans un récente étude, qu’il faudrait s’attendre à moins de neige et de glace dans les hivers à venir du fait du réchauffement climatique.

« Sur les trente dernières années, il y a globalement moins de neige et moins de glace depuis plusieurs décennies et cette tendance s’est encore accentuée récemment », ont-ils indiqué dans un rapport publié dans des médias helvétiques.

Des recherches menées en Suisse montrent ainsi que dans les Alpes, ces trois dernières décennies ont été exceptionnellement peu enneigées, notamment en dessous de 1.300 mètres d’altitude. Au-dessus de 2.000 mètres, la tendance est moins marquée.

S’appuyant sur des combinaisons de modèles climatiques et sur des scénarios de réchauffement planétaire, les chercheurs estiment par exemple que le manteau neigeux naturel des Alpes pourrait diminuer de 70 pc d’ici la fin du siècle si les émissions de gaz à effets de serre ne reculent pas.

Ce manteau diminuerait tout de même de 30 pc si la hausse des températures mondiales se limitait à 2 °C, mais en fait on se dirige de plus en plus vers +4 °C d’ici 2100, selon les prédictions les plus récentes du Groupe intergouvernemental sur le climat (Giec).

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Londres- Greenpeace vient de publier les textes confidentiels de l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Mercosur, entité qui regroupe l’Argentine, le Paraguay, le Brésil et l’Uruguay, estimant que cet accord constitue une menace pour l’environnement.

Les négociateurs espèrent parvenir à un accord en 2018. L’augmentation des importations de viande et de soja vers l’Europe pourrait entraîner une hausse de la déforestation sur le continent sud-américain, prévient l’ONG écologiste.

Elle estime que l’accord de libre-échange UE-Mercosur, tout représente un danger pour l’environnement et bénéficie surtout aux grandes multinationales au détriment des citoyens.

Le traité avec le Mercosur est mis en place dans un contexte chargé : des leaders indigènes et des activistes environnementaux sont tués et de graves soupçons de corruption pèsent sur le Brésil. Cet accord vise surtout à augmenter les exportations de quelques secteurs clés tel que l’automobile, l’énergie ou les marchés financiers pour l’UE et le secteur de la viande et du soja pour les pays du Mercosur.

Quelques-uns de ces secteurs menacent directement l’environnement, que ce soit l’automobile pour la qualité de l’air et le climat ou la viande et le soja, qui accentuent dramatiquement la déforestation, soulignent les militants de Greenpeace.

Paris,- A la veille du sommet sur le climat, prévu le 12 décembre dans la capitale française, quatre ministre du gouvernement français Nicolas Hulot (Transition écologique et solidaire), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Bruno Le Maire (Economie) et Frédérique Vidal (Enseignement supérieur et Recherche) ont jugé que l’accord de Paris, adopté il y a deux ans, est « la clé de voûte d’une transformation profonde du monde ».

« C’est bien de la paix dont il s’agit mais aussi de la stabilité de l’économie, qui ne saura pas prospérer dans un monde qui connaîtrait un changement climatique de l’ordre de 3 °C ou 4 °C », ont-ils dit dans une tribune publiée par Le Journal Du Dimanche.

« Deux ans exactement après l’adoption de l’accord de Paris, nous sommes donc résolus à accélérer encore notre action pour viser la neutralité carbone à l’horizon du milieu du siècle et pour apporter un appui concret à toutes celles et ceux qui sont d’ores et déjà sur la ligne de front du changement climatique », ont-ils expliqué, assurant vouloir « amplifier le dynamisme » le 12 décembre, date du sommet à Paris.

Le « zéro pesticide » n’est pas une utopie, mais un horizon qui doit nous conduire à favoriser davantage le bio-contrôle et le recours aux cycles naturels avec de meilleures pratiques agronomiques, a estimé le ministre français de la Transition écologique, Nicolas Hulot.

Je suis pleinement investi dans la bataille du glyphosate, a-t-il dit au quotidien Le Figaro, notant que si la France n’était pas intervenue, l’Europe aurait reconduit ce pesticide pour dix ans.

Il faut entrer dans une démarche de programmation au long cours pour s’affranchir de toutes ces molécules et trouver de vraies alternatives, en s’appuyant notamment sur des organismes comme l’Inra, ajouté le ministre.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Madrid, – Le court métrage intitulé « De chenille à papillon » vient de remporter le premier prix du Festival international Cinéma et nature de du « Valle de La Fuenfría », dans la région de Madrid.

Le film primé met en exergue le rôle important des insectes, notamment les papillons, comme indicateurs de l’état de santé des écosystèmes.

Réalisé par l’Espagnol Manuel Gracia, ce court métrage d’une durée de 9 minutes a ainsi obtenu le premier prix de ce festival né il y a six années dans l’objectif de faire la lumière sur les différentes questions de l’environnement.

+++++++

– Des dizaines d’activistes de l’Ong « Igualdad Animal » (Egalité animal) ont manifesté ce weekend à Madrid vêtus de vêtements noirs et portant des cadavres d’animaux ou des photos d’eux pour exiger le respect de leurs droits.

« Nous sommes ici pour donner voix à des millions d’animaux maltraités par l’élevage industriel », a indiqué, dans un communiqué, Javier Moreno, directeur de “Igualdad Animal.

Voir Aussi