En vedettePologne : Dégradation de la qualité de l’air dans le sud du pays

En vedette

14 Fév

Pologne : Dégradation de la qualité de l’air dans le sud du pays

Varsovie – le ministère polonais de l’Environnement a fait état d’une dégradation de la qualité de l’air dans le sud du pays, en particulier au niveau de la voïvodie de Silésie.

Dans un communiqué publié mardi, le ministère précise que le système de contrôle de la qualité l’air dans la région a montré qu’elle était  »très mauvaise », ce qui entraîne des difficultés à respirer, relevant que Katowice, qui accueillera la COP 24 en décembre prochain, est concernée à son tour par la pollution.

Selon la même source, le seuil de qualité de l’air admissible est de 50 microgrammes par mètre cube, mais au niveau de la région, il est supérieur à cette limite de 75 à 120 % et dépasse, dans certaines zones, le niveau de 300 mg/m3.

Le ministère de l’Environnement fait observer que les basses températures et l’absence de vents forts nécessaires pour la dispersion des polluants, se poursuivra jusqu’à la fin de la semaine.

L’augmentation du smog est due à l’utilisation intensive du charbon tant pour les besoins de l’industrie que pour le chauffage et la cuisson, ainsi que l’absence de vents forts ce qui entraîne une concentration des polluants dans l’air.

0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Autriche :

En Haute-Autriche (nord), un programme bien établi de conseils techniques offre à des entreprises industrielles basées dans la région de Steyr-Kirchdorf et alentours la possibilité de recevoir des conseils de spécialistes techniques en vue d’améliorer leurs processus de production, d’utiliser leurs ressources de manière plus efficace et de mettre en œuvre des méthodes de travail respectueuses de l’environnement.

Depuis 1996, la société autrichienne de recherche de production appliquée Profactor GmbH a participé à plusieurs programmes de conseil financés par le FEDER (Fonds européen de développement économique régional).

Au total, plus de 400 entreprises, la plupart actives dans le secteur automobile, ont bénéficié des conseils techniques de Profactor, dont le but est de transférer les dernières connaissances technologiques du milieu scientifique vers le milieu industriel.

Le projet  »Profactor Steyr, renforcement de la compétitivité régionale de la Haute-Autriche 2007-2013 » disposait d’un budget éligible total de 16,343 millions d’euros dont une contribution du Fonds européen de développement régional de l’ordre de 6 millions euros.

0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Croatie :

La Croatie a atteint en 2017 un niveau d’exploitation de l’énergie éolienne de l’ordre de 147 mégawatts, se positionnant ainsi parmi les sept premiers pays de l’Union européenne leaders sur ce registre. Selon un rapport de l’observatoire de l’éolien Wind Power qui indique que ce pays a investi l’année dernière 600 millions d’euros dans cette filière.

De même source, on apprend que l’éolien représentait en 2017 plus de 55 pc des nouvelles installations dédiés aux énergies renouvelables en Europe.

Russie :

La Russie travaille sur la mise en place d’un mécanisme financier pour investir dans les technologies vertes et dans les projets environnementaux des pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

Le ministre russe des Ressources naturelles et de l’Environnement, Sergueï Donskoï a déclaré, mardi lors d’une réunion à Cape Town avec son homologue sud-africaine Mme Edna Bomo Molewa, qu’il est possible d’impliquer la nouvelle banque de développement pour œuvrer dans le domaine de la préservation de l’environnement.

« Nous avons proposé aux pays du BRICS d’établir une plateforme de partenariat public-privé de ces pays afin de partager leurs expériences en matière de réglementation environnementale et des technologies vertes, de protection de l’environnement et de la recherche, soulignant l’importance de la coopération en la matière en vue d’assurer le développement durable.

Il a fait savoir que le projet de la Volga est en cours de préparation conjointement avec le ministère russe des Finances qui, avec l’appui de l’ONUDI, prévoit de contribuer à la nouvelle banque du BRICS.

0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Turquie :

Avec l’ajout de 2.130 MW supplémentaires à la capacité installée, finalisée fin 2017, une contribution significative au marché éolien du pays sera ainsi réalisée, selon le président de l’Association turque de l’énergie éolienne (TÜREB) Mustafa Serdar Ataseven,

« Après la finalisation des appels d’offres et du projet YEKA (zone de ressources énergétiques renouvelables), la capacité éolienne de la Turquie augmentera d’environ 4 GW en trois ou quatre ans ». Cependant, pour la durabilité de l’expansion du secteur de l’énergie éolienne, le pays devrait utiliser l’investissement privé pour répondre à la demande croissante, a-t-il soutenu.

« Malgré les investissements et les appels d’offres, il y aura un écart d’investissement et de capacité entre 2018 et 2019 », a-t-il déclaré. « Afin de répondre à la demande, les investisseurs qui ont des rapports d’évaluation d’impact sur l’environnement et des licences de production d’électricité devraient disposer de plus de capacité électrique pour développer leurs investissements et leur capacité installée ».

Selon les études de la Direction générale des énergies renouvelables, le potentiel techno-économique éolien de la Turquie est de 48 GW mais actuellement, seulement 11 GW sont disponibles.

La Turquie dispose actuellement d’un stock d’énergie éolienne de 11 GW et a fixé un objectif national de 20 GW de capacité installée d’ici 2023.

Voir Aussi