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05 Nov

La Pologne diminuera sa part du charbon dans la production totale d’énergie

Varsovie- Le ministre polonais de l’Energie, Krzysztof Tchórzewski, a déclaré que la part du charbon dans la production totale d’énergie du pays diminuera au cours des prochaines années pour des raisons liées aux choix et aux stratégies du pays visant la réduction de l’exploitation des matières polluantes et la modification du style de vie de la société et de sa consommation d’énergie.

Le ministre a indiqué, la semaine dernière lors d’une conférence de presse, que l’utilisation du charbon pour la production d’énergie allait subir un changement radical au cours des 20 prochaines années, malgré le fait que la Pologne juge difficile la réduction de la consommation de charbon dans l’énergie sans pouvoir disposer d’alternatives ou de ressources matérielles nécessaires.

M. Tchórzewski a estimé que les réalisations économiques que souhaite réaliser la Pologne et les défis actuels obligent le gouvernement à changer le schéma d’utilisation de ressources énergétiques polluantes, soulignant que la doctrine énergétique polonaise devait s’adapter aux normes de l’Union européenne et aux conditions de développement durable d’une économie innovante.

Le ministre a souligné que la Pologne est obligée, à l’image des autres pays du monde, de réfléchir à la mise en place de mécanismes efficaces pour lutter contre les changements climatiques, d’être convaincue, alors qu’elle accueille la COP 24 en décembre prochain, de la nécessité de limiter les émissions de dioxyde de carbone et de lutter contre le réchauffement climatique, ajoutant que de telles décisions doivent être prises le plutôt possible.

Il a, en outre, rappelé que des discussions ont été engagées en vue d’adopter des technologies modernes afin de réduire les émissions et modifier le modèle de consommation d’énergie, notant toutefois que l’adoption de ces technologies nécessite des ressources financières considérables indisponibles dans la plupart des pays européens et dans de nombreux pays du monde.

L’adoption de moyens propres telles la plantation à grande échelle d’arbres pour absorber le dioxyde de carbone et l’éducation pour sensibiliser des populations sur la nécessité de préserver l’environnement constituaient actuellement des solutions adéquates, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, voici le Bulletin de l’écologie de l’Europe orientale

Grèce

L’Association spéléologique de Thessalonique « Proteas » a organisé dernièrement une visite guidée à la grotte de « Drakotrypa », située dans la localité grecque de Vrasna relevant de la région de Thessalonique (nord), avec pour objectif de sensibiliser les populations sur l’importance de cette cavité souterraine naturelle.

Cette initiative a permis aux habitants de la ville de Thessalonique de voir de près les passages très étroits du site ainsi que les formations naturelles de cette grotte qui tire son nom d’une stalactite qui ressemble à un dragon.

En plus de la projection de photographies sur les grottes, les organisateurs ont procédé à la présentation d’une démonstration des techniques utilisées par les spécialistes lors de la recherche de cavité souterraine naturelle où l’utilisation de cordes et d’équipements spéciaux est nécessaire.

La grotte de « Drakotrypa », qui abrite une grande communauté de chauves-souris, contient trois chambres communiquant par de petits passages étroits. La plus grande chambre est celle qui présente les formations les plus remarquables, créées par l’érosion de calcites.

Russie :

Le ministère russe des Ressources naturelles et de l’Ecologie s’intéresse au développement du tourisme écologique dans les zones protégées à l’extrême orient du pays, ainsi que dans l’île de Sakhaline, a déclaré le vice-ministre des Ressources naturelles et de l’Ecologie, Mourad Karimov.

« Le ministère des Richesses naturelles de la Russie s’intéresse au développement du tourisme écologique en Extrême Orient, une attention particulière est accordée à la création d’un cluster touristique sur l’île de Sakhalaine », a indiqué M. Karimov lors d’une réunion avec le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie du Japon, Hiroshige Seko.

Le responsable russe a souligné que son département attache une grande importance à l’augmentation du trafic touristique dans les zones naturelles protégées afin de développer les réflexes de protection de l’environnement et les meilleures pratiques environnementales au sein de la population.

« Nous nous félicitons également des projets d’investissement en haute technologie dans ces zones protégées qui contribueront certainement à améliorer la situation écologique des zones et à la création d’emplois », a affirmé M. Karimov.

La Russie dispose de 14 territoires naturels spécialement protégés en mode réserves naturelles ou parcs nationaux, une importante partie de ces territoires est classée au patrimoine mondial de l’Unesco et 7 territoires font partie des réserves de biosphère.

L’effort gouvernemental se concentre récemment autour du développement d’une activité écotouristique à l’extrême orient du pays, dont la surface représente 36 pc du territoire de la Russie.

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