Efficacité énergétique: la Pologne dévoile son plan d’action

Varsovie – Le gouvernement polonais a adopté mercredi le plan d’action pour l’efficacité énergétique.

Selon le gouvernement, le plan vise à « harmoniser les législations nationales avec la législation, les directives et les recommandations européennes sur l’efficacité énergétique, ainsi qu’à identifier les mesures visant l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’utilisation rationnelle des sources d’énergie.

Ce Plan d’action pour l’efficacité énergétique, soumis à l’étude depuis 2016, vise à réduire la consommation d’énergie de 20 pc au cours des deux prochaines années, conformément au plan de consommation d’énergie primaire de l’UE 2020.

Selon le gouvernement polonais, le plan énergétique sera mis en œuvre selon le principe du coût le plus bas, en utilisant au mieux les mécanismes existants et les infrastructures organisationnelles à travers une gestion rationnelle et en s’appuyant sur le potentiel humain.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du jeudi 25 janvier 2018:

Autriche :

Depuis 1995 à 2015, l’Etat a versé plus de 25 millions d’euros dans la recherche énergétique. Le ministère des transports, de l’innovation et de la technologie a mis en place le programme  »Nachhaltig Wirtschaften » (Les économies durables) visant à promouvoir le développement durable. L’Etat soutient ainsi des recherches concernant notamment la pile à combustible.

En 2008, le Conseil national (chambre basse du parlement) a adopté une  »Stratégie du climat autrichienne » afin de remplir les exigences du protocole de Kyoto sur le réchauffement climatique.

Celui-ci prévoit une concertation entre l’Etat et les Länder en vue d’augmenter la part de l’utilisation de la Biomasse. Depuis 1996, une écotaxe sur le gaz et l’électricité a été mise en place.

En 2015, l’Autriche se situait au 14ème rang européen pour la production d’électricité éolienne: 5.200 Gwh, soit 6,4 pc de part dans la production d’électricité autrichienne.

Russie :

Des scientifiques de l’Université publique de Moscou ont découvert la composition chimique des plaques organiques ayant laissé leurs empreintes dans les organismes « Beltanelliformis », un genre d’anciens micro-organismes marins.

Ces Beltanelliformis constituent l’une des formes de vie les plus anciennes sur Terre depuis 575 millions d’années dans la période qui s’est terminée par l’explosion cambrienne (apparition soudaine, dans les archives fossiles, de la plupart des grands groupes d’animaux actuels).

« Beltanelliformis » est un organisme simple formé en masse qui, au cours de son développement dans les roches, a formé des colonies circulaires d’un centimètre de diamètre, les scientifiques croyant que ce sont les effets des animaux marins multicellulaires de la famille de la méduse ou du polype.

Les chercheurs ont examiné des échantillons de Beltanelliformis prélevés dans les environs du village de Lyamtsa (province russe d’Arkhangelsk) afin d’en déterminer les agents biologiques et ont découvert qu’ils contiennent des hydrocarbures, qui se trouvent généralement dans les plantes, les algues et autres bactéries bleues.

Turquie :

La part de l’agriculture biologique, qui occupe une superficie de 523 mille hectares et assure une production totale de 4 millions de tonnes, dans le secteur agricole turc devrait atteindre les 5 pc d’ici 2023 contre 2 pc actuellement.

A cette fin, le ministère en charge du secteur soutient les agriculteurs favorables à l’agriculture bio à travers des aides pécuniaires de 26 dollars par hectare pour les fruits et légumes, de 18, dollars/Ha pour les plantes aromatiques et médicinales et de 2,6 dollars/Ha pour les cultures céréalières.

Les recettes générées par l’exportation des produits biologiques de la Turquie s’élèvent à environ 78 millions de dollars alors que la consommation du marché intérieur se situe aux alentours de 10 millions de dollars.

L’agriculture biologique constitue un mode de production qui se base sur le respect des équilibres naturels et exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants.

Les bénéfices pouvant être retirés de l’agriculture bio sont multiples en termes de préservation de la qualité des sols, de la biodiversité, de l’air et de l’eau et de pratiques respectueuses de l’environnement.