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21 Mai

Pologne : la mer Baltique figure parmi les mers les plus polluées (experts)

Varsovie – Des experts polonais dans le domaine de l’océanographie et la biologie ont indiqué que la mer Baltique figure parmi les mers les plus polluées, en raison notamment du réchauffement climatique et de la pollution engendrée par l’activité humaine, en particulier sur les zones côtières.

Selon une étude scientifique publiée par l’agence polonaise de presse PAP en fin de semaine dernière, la mer Baltique est confrontée aux problèmes liés au phénomène du réchauffement climatique, de l’acidification et de l’épuisement de l’oxygène, notant qu’il s’agit des mêmes problèmes auxquels sont confrontés les zones côtières des grands océans, mais à un rythme plus accéléré en mer Baltique.

L’étude montre que ces problèmes sont dus au fait que  »la mer Baltique est relativement peu profonde, semi-fermée et peu salée, outre la détérioration de l’écosystème sous l’effet de l’activité humaine ».

Selon cette étude, l’élévation de la température moyenne des océans se situait à environ 0,5 degrés Celsius, au cours des trois dernières décennies, mais pour la mer Baltique, le niveau de température a augmenté de 1,5 ° C.

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Chypre :

Le changement climatique en Méditerranée et au Moyen-Orient, un enjeu qui a été au cœur d’une conférence internationale de deux jours tenue à Nicosie, la capitale chypriote (18 et 19 mai).

Dans ces zones, la sécheresse a de lourdes répercussions notamment sur l’agriculture, la sécurité hydrique et la santé. Pour Laurent Fabius, il est impératif de mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat.

« Les chiffres concernant les océans, les forêts, la pollution, l’agriculture, l’alimentation et plus généralement l’environnement sont critiques, a martelé l’ancien chef de la diplomatie française. L’alerte rouge a sonné ».

La décision américaine de quitter l’accord de Paris l’an dernier a fragilisé ce compromis. Or, le changement climatique affecte aussi la stabilité des États.

« En Somalie, dans le Soudan du Sud, dans la péninsule arabique et au Yémen, une grande sécheresse a été observée l’an dernier et cela a accentué des crises déjà en cours », explique Petteri Taalas, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Chypre, qui accueille cette conférence, souffre de la sécheresse et a vu diverses variétés de végétaux disparaître. Prévenir, s’adapter et atténuer les effets du changement climatique, plaident les défenseurs de l’accord de Paris, pour qui l’objectif doit rester inchangé, avec ou sans le deuxième plus gros pollueur au monde.

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Autriche :

A partir de 2020, les autorités autrichiennes interdiront l’installation de système de chauffage au mazout lors de la construction de nouveaux bâtiments, selon une annonce faite dernièrement par le ministère autrichien de l’environnement.

De même source, on apprend qu’à partir de 2025, il sera procédé à l’élimination progressive des 700.000 sites de production. En passant progressivement du chauffage au mazout à des systèmes basés sur les énergies renouvelables, il serait possible d’économiser jusqu’à 2 millions de tonnes de CO2 par rapport au niveau actuel d’ici 2030, assure-t-on de même source.

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Turquie :

La croissance de la capacité de production d’énergie solaire en Turquie en 2017 a représenté près d’un quart de la croissance totale en Europe, dépassant l’Allemagne, selon SolarPower Europe, un organisme européen d’énergie solaire.

Selon cet organisme, la capacité photovoltaïque totale en Europe a augmenté de 8,61 gigawatts (GW) en 2017, soit une hausse de 28 % par rapport à 2016.

La Turquie a ouvert la voie en Europe avec une augmentation de 1,79 GW de sa capacité solaire, dépassant l’augmentation de 1,75 GW de l’Allemagne, faisant du pays l’un des marchés les plus prometteurs en termes d’activité solaire.

La croissance de la capacité solaire de la Turquie a entraîné une hausse de 213% de la croissance par rapport à 2016. Quelque 800 MW des projets solaires turcs devraient alimenter le réseau national en quelques mois.

Par contre, le Royaume-Uni, qui avait augmenté sa capacité solaire de 1,97 GW en 2016, a vu sa croissance diminuer de 54% à 0,91 GW en 2017, selon la même source.

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Russie :

Lors de l’Expo 2018, l’Agence russe de l’énergie atomique « Rosatom » a présenté le premier prototype d’un réacteur nucléaire mobile de faible puissance qui sera utilisé pour développer l’Arctique.

L’agence a dévoilé son premier modèle de réacteur nucléaire sur une plateforme mobile à roues qui peut fonctionner dans des conditions difficiles notamment des températures basses jusqu’à moins 50 degrés Celsius.

La centrale nucléaire mobile produit de l’énergie de 0,4 à 1,2 mégawatts, a indiqué la compagnie, affirmant qu’elle est très approprié pour fournir aux installations vitales de l’Arctique une énergie sûre (respectueuse de l’environnement), qui est actuellement assurée à hauteur de 70 pc par les stations diesel (moins respectueux de l’environnement).

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