Pologne : programme de rénovation des arbres fruitiers au sud-est du pays

Varsovie – Le gouvernement polonais a lancé un programme de rénovation des arbres fruitiers dans la région de Bieszczady (sud-est) afin de stopper la fuite d’ours et de bisons, des forêts vers les zones d’habitation à la recherche de nourriture.

Le ministère polonais de l’Environnement a indiqué mardi dans un communiqué que le gouvernement a intensifié la plantation d’arbres fruitiers dans la région sur une superficie de quarante hectares, pour faire face au phénomène de synatropisation à savoir la disparition de l’instinct animal et la tendance à rester près des zones d’habitations afin d’obtenir facilement de la nourriture.

Ce programme, mis en place avec le soutien des institutions de l’Union européenne sous la supervision d’experts internationaux, vise à permettre aux animaux de conserver leur instinct en leur fournissant des quantités suffisantes de nourriture à l’intérieur du périmètre forestier.

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Kosovo :

Les familles kosovares sont désormais en mesure de solliciter des prêts auprès d’institutions financières locales pour réaliser de petits projets liés à l’environnement dans le cadre du mécanisme de financement de l’économie verte du Kosovo, créé avec le soutien de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Le programme vise à fournir des prêts aux ménages pour améliorer l’efficacité énergétique dans le cadre du programme régional pour l’efficacité énergétique soutenu par l’UE dans les Balkans occidentaux.

Dans le cadre de ce programme de financement, il a été procédé récemment à la signature de lignes de crédit d’un montant de 8,5 millions d’euros avec trois institutions bancaires au Kosovo dans le cadre d’un programme global de 85 millions d’euros prévu pour les pays de la région.

Ce financement permettra aux familles de mettre en œuvre des solutions technologiques vertes, telles que la mise en place notamment de systèmes de chauffage électrique, l’installation de fenêtres à double vitrage ou l’adoption de systèmes d’isolation thermique intérieure.

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Russie :

De nombreux scientifiques russes ont prédit la hausse plus rapide des températures en Russie au 21ème siècle que dans le reste du monde à cause du réchauffement climatique.

Selon le rapport russe « Climat mondial et couverture des sols en Russie », présenté par l’Institut de la science du sol Dokoutchaev de Moscou, cette hausse de la température sera de 0,45 degré tous les 10 ans et elle sera de 0,54 degré dans la partie européenne de la Russie.

D’après les scientifiques, les températures ont augmenté, au cours des 10 dernières années, de seulement 0,17 degré dans le monde, estimant que la hausse des températures est plus rapide sur le sol que dans les eaux océaniques.

À la fin du XXIe siècle, les températures augmenteraient d’environ 3 degrés Celsius, mais les scientifiques soulignent qu’il est difficile de déterminer avec une grande précision le niveau de cette hausse au cours de ce siècle.

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Turquie :

Les mers turques ont connu une forte baisse de la production de poisson, conséquence de la surpêche, des facteurs environnementaux et des pratiques de pêche destructrices.

Selon l’ONG « mouvement Slow Food » en Turquie, la solution la plus radicale à cette situation serait une « interdiction de pêche pour, au moins, cinq ans ».

« Les mers sont fatiguées et les autorités devraient interdire la pêche pendant un certain temps. En 2009, nous avons parlé d’une interdiction de deux ans, mais maintenant les mers doivent être reposées pendant au moins cinq ans », a expliqué Defne Koryürek, une militante écologique et membre du mouvement, urgeant à interdire pour toujours la pêche dans les détroits du Bosphore et des Dardanelles, qui sont des « couloirs écologiques ».

« Ces zones sont des couloirs de naissance où de nombreuses espèces de poissons se reproduisent. Si nous les protégeons, une double récupération à l’échelle de la chaîne aura lieu », a-t-elle soutenu.

Les facteurs environnementaux ont également contribué à l’épuisement du stock de poisson dans les eaux turques. Et de citer en exemple la disparition des anchois car les eaux de la mer ne sont plus froides, dénonçant aussi la construction de centrales hydroélectriques le long de principaux fleuves de l’Europe, le Dnieper et le Danube, qui se jettent en mer Noire.

Les déchets proviennent aussi de l’industrie dans la région turque de Marmara, et qui finissent en mer Noire où le poisson ne peut pas vivre dans de telles conditions.

Selon l’Institut turc de statistique, une diminution de 50% du nombre d’espèces de poissons dans les mers turques a été enregistrée au cours des 15 dernières années.