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18 Août

Vietnam: Deux ours noirs remis à des défenseurs de l’environnement après 18 ans en captivité

Hanoï- Un homme de la province de Thai Nguyen (nord) a remis deux ours noirs à des défenseurs de l’environnement, après que les deux animaux ont passé 18 ans en captivité.

L’homme a aménagé des cages en fer dans une petite cour derrière sa maison dans lesquelles il retenait 10 ours noirs pour l’extraction commerciale de la bile.

Le Vietnam abrite l’ours noir et l’ours d’Asie, tous deux répertoriés comme espèces vulnérables par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

L’extraction de la bile d’ours vivants est illégale dans certaines parties de l’Asie du Sud-Est, y compris au Vietnam, où la bile d’ours a longtemps été utilisée comme remède dans la médecine traditionnelle chinoise.

Le Vietnam a interdit l’extraction commerciale de la bile d’ours en 2005. En juillet dernier, le gouvernement a signé un accord avec l’ONG Animal Asia dans lequel il s’engage à fermer toutes les fermes d’extraction commerciale de la bile et à libérer les 1.000 ours en captivité d’ici 2020.

Par ailleurs, Voici le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée du samedi 18 août 2018:

Australie

Le territoire d’Octopus Tetricus, une espèce de pieuvre qui vit dans la côte est de l’Australie, s’est agrandi de plusieurs centaines de kilomètres vers le sud en raison du changement climatique, selon une récente étude.

Octopus tetricus était jadis limité au large du continent austral. Mais depuis deux décennies, ces pieuvres ont commencé à s’étendre, jusqu’à coloniser une partie de la côte est de l’Australie, allant jusqu’en Tasmanie, indique l’étude réalisé par une équipe animée par Jorge Ramos, du centre d’études marines et antarctiques de l’université de Tasmanie.

Ces pieuvres sont donc des bénéficiaires directes du changement climatique, qui réchauffe un courant marin à l’est du continent australien, explique l’étude publiée dans la revue « Scientific Reports ».

« Nous pensons qu’il transporte des espèces jusque dans les eaux tasmaniennes », souligne Jorge Ramos.

Inde

Le gouvernement de l’Etat d’Odisha (est de l’Inde) mettra en place un centre scientifique de classe mondiale à Dangamal, près du parc national de Bhitarkanika, afin d’expliquer au public son projet en matière de protection des crocodiles et de préservation de la biodiversité.

Le projet, qui a été approuvé dans le cadre du programme de gestion intégrée des zones côtières, mobilisera une enveloppe de 3 milliards de roupies.

« Nous prévoyons de développer le centre en tant que site d’attraction touristique et lieu de rencontre avec les étudiants. Des experts seront consultés pour ajouter de la valeur au projet », a indiqué la directrice du projet, Susanta Nanda.

Bhitarkanika, l’un des meilleurs sites de biodiversité de l’État, accueille chaque année près d’un million de visiteurs. L’afflux de touristes a connu une augmentation ces derniers temps.

Le parc est célèbre pour ses mangroves vertes, ses oiseaux migrateurs, ses tortues, ses crocodiles estuariens et ses innombrables ruisseaux.

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