Rupture d’un barrage au Brésil: 115 morts et 248 personnes disparues
Brasilia – Le bilan des victimes de la rupture d’un barrage minier dans l’État du Minas Gerais, au sud-est du Brésil, a atteint 115 morts et 248 portés disparus une semaine après la tragédie qui a endeuillé la localité de Brumadinho.
La défense civile a confirmé, vendredi, le décès de 115 personnes , dont 71 ont été identifiées, et 248 autres portées disparues.
Le porte-parole des pompiers, le lieutenant Pedro Aihara, a indiqué en fin de journée que son service « n’exclut pas la possibilité de retrouver des survivants jusqu’à ce que tous les corps soient retrouvés », en relevant, toutefois, que « cette possibilité mathématique est très minime ».
Un précédent bilan annoncé, jeudi, faisait état de 110 morts et 238 disparus.
Depuis samedi dernier, aucun survivant n’a été retrouvé et la possibilité d’en retrouver au cours des prochains jours est minime.
Quelques plus tôt une cérémonie religieuse a été organisée au cours de laquelle des milliers de pétales de fleurs ont été lancées depuis les hélicoptères des pompiers et de la police en l’honneur des victimes de la tragédie minière.
L’hommage a été rendu une semaine jour pour jour, après la rupture d’un barrage du groupe minier Vale.
« Cet hommage témoigne du respect et des efforts déployés pour retrouver les corps », avait indiqué alors Aihara à la presse.
Les médias ont, pour leur part, dévoilé une vidéo impressionnante du moment exact de la rupture du barrage, filmée par des caméras de surveillance.
Cette vidéo qui a fait le tour des chaînes d’informations et de la toile, montre une énorme colonne de boue et de résidus minéraux s’échapper du barrage et détruire tout sur son passage, ainsi que des véhicules qui tentaient de fuir.
Le bilan du désastre de Brumadinho dépasse de loin celui provoqué par une autre rupture de barrage en 2015, à Mariana, également dans l’État du Minas Gerais, ayant fait 19 morts et d’importants dégâts environnementaux.
A l’époque, des centaines de kilomètres carrés avaient été submergés par la boue, qui avait traversé deux États brésiliens jusqu’à l’océan Atlantique à travers le lit du fleuve Rio Doce.