Gestion des risques des catastrophes : La Tunisie souligne l’importance de la coopération avec le PNUD

Tunis – La ministre tunisienne de l’Environnement, Leila Chikhaoui, a souligné l’importance de la coopération avec le PNUD dans le domaine de la protection de l’environnement, de l’action climatique et de la réduction des risques de catastrophe, ce qui a conduit à l’élaboration d’une stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe.

Lors d’une rencontre sur « la gestion des risques de catastrophe : la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe en tant que mécanisme de renforcement de la gouvernance », la ministre a expliqué que cette stratégie est en phase avec le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe pour la période 2015-2030 et les différentes stratégies nationales pertinentes.

Selon Mme Chikhaoui, cette stratégie repose sur le changement des approches dans le domaine de la riposte aux catastrophes et ce, en soutenant la gouvernance et en encourageant les investissements pour renforcer la résilience et améliorer la préparation, la réponse, l’alerte précoce et les plans de reprise.

Cela nécessite, a-t-elle dit, une révision du cadre législatif et institutionnel et l’implication de tous les acteurs afin de traduire dans les faits ces choix en vue de la préservation des vies et des biens, d’autant plus que la Tunisie est considérée parmi les pays les plus vulnérables aux changements climatiques et aux conséquences qui en découlent.

La stratégie comprend de nombreux programmes et de projets dont le coût est estimé à environ 550 millions de dinars jusqu’en 2030 et prend en compte les différentes étapes de la gestion des risques de catastrophe depuis la préparation jusqu’à la phase de reconstruction, en passant par celle de la riposte.