Belgique: Le centre de revalidation pour animaux sauvages de la Région bruxelloise a recueilli pas moins de 2505 animaux
Bruxelles – Le centre de revalidation pour animaux sauvages de la Région bruxelloise a battu en 2017 son record en recueillant pas moins de 2505 animaux, rapporte vendredi La Libre Belgique.
En 2016, il en avait recueilli 2026, soit 20 % de moins. C’est au niveau des animaux sauvages que l’augmentation est la plus forte, selon le centre qui recueille également des animaux domestiques.
« Concernant la faune sauvage, 1568 animaux d’espèces indigènes ont été accueillis dans nos locaux. Un nombre bien supérieur aux années précédentes puisque nous avions accueilli 1306 animaux sauvages en 2016 et 1255 en 2015 », indique l’association en charge de gestion du centre.
Les espèces les plus présentes en 2017 sont le pigeon ramier (411), le merle noir(157), la corneille (118), le hérisson (104) et le canard colvert(76).
Malgré les soins prodigués, le taux de mortalité des animaux reste élevé, près de la moitié d’entre eux (44 % précisément) ne survivant pas à leurs blessures, selon l’association qui fait état d’un taux de survie et d’animaux relâchés particulièrement bas en 2017.
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La Commission européenne a proposé jeudi d’accorder 104 millions d’euros provenant du Fonds de solidarité à quatre États membres de l’Union européenne touchés par des catastrophes naturelles en 2017, à savoir la France, la Grèce, l’Espagne et le Portugal.
La Commission prévoit notamment une aide de 50,6 millions d’euros en faveur du Portugal et 3,2 millions d’euros pour l’Espagne à la suite de tous les incendies de forêt de l’été et du mois d’octobre derniers. S’y ajoutent 49 millions d’euros pour les régions françaises de Saint-Martin et de la Guadeloupe, touchées par les ouragans Irma et Maria, et 1,3 million d’euros pour l’île grecque de Lesbos après le tremblement de terre de juin 2017.
«Au Portugal, en Espagne, et de l’île grecque de Lesbos, loin dans la mer Égée, aux régions ultrapériphériques françaises des Caraïbes, l’Union européenne n’abandonne personne à son sort lorsqu’une tragédie survient », a assuré la commissaire européenne chargée de la politique régionale, Mme Corina Crețu, citée dans un communiqué de la commission.
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Madrid, – Le gouvernement des îles Baléares interdira l’entrée à l’archipel aux véhicules diesel à partir de 2025 et à aux véhicules essence à partir de 2035, alors que les véhicules qui seront déjà présents sur les îles pourront continuer à circuler, selon un avant-projet de loi sur le changement climatique et la transition énergétique présenté par l’exécutif régional.
L’objectif de cette mesure est de faire en sorte que l’ensemble du parc automobile des îles Baléares soit électrique à l’horizon 2050, a expliqué le gouvernement autonome, notant que les véhicules fonctionnant à l’énergie fossile qui circulent déjà dans l’archipel pourront être utilisés jusqu’à la fin de leur vie utile.
Par ailleurs, les entreprises de location de voitures devront incorporer à leurs flottes des véhicules électrique, dans une proportion qui ira de 2 pc en 2020 à 100 pc en 2035.
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-Le Conseil des ministres doit approuver ce vendredi un plan d’action contre le trafic illégal des espèces animales et végétales et le braconnage international, qui constitue l’une des principales causes de la perte de biodiversité et d’extinction des espèces au niveau mondial.
Ce plan vise à mettre en œuvre les engagements de l’Espagne dans le cadre de la stratégie de l’Union européenne pour combattre le trafic illégal des espèces sauvages.
L’Espagne représente une porte d’entrée en Europe des espèces procédant du trafic illégal, en raison de sa proximité géographique des deux régions du monde les plus affectées par ce commerce illégal : l’Afrique et l’Amérique Latine, selon les ONG.
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– Genève, – La Suisse et la France ont signé un protocole d’accord baptisé « PACT’Air » destiné à améliorer la qualité de l’air dans la région du Grand Genève et à agir en cas de pic de pollution.
Ce plan d’action, présenté comme une première européenne en matière de coopération transfrontalière, entend diviser par deux les oxydes d’azote et diminuer de 18% les particules fines d’ici à 2030, par rapport aux relevés de 2005.
Une première étape de cette collaboration est effective depuis 2015, avec un outil commun pour diagnostiquer la qualité de l’air. L’accord signé dernièrement prévoit 14 actions concrètes, notamment pour faire face à la pollution urbaine à travers des mesures en matière de circulation, de chauffage et d’industrie.
« Ce qu’il y a de plus contraignant dans la législation française et dans la législation suisse sera appliqué quand il y aura des pics de pollution », a indiqué François Longchamp, président du Grand Genève qui regroupe la cité éponyme et nombre de petites françaises voisines.
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-. Les normes en vigueur depuis une vingtaine d’années en Suisse en matière de contamination aux macropolluants ne sont toujours pas respectées, révèle une enquête de la Radio-télévision suisse (RTS).
L’exécutif helvétique avait dévoilé il y a quelques mois un plan de modernisation des stations de traitement des eaux usées pour filtrer les micropolluants (pesticides ou médicaments) rejetés dans les rivières.
Or l’enquête de la RTS montre que les normes de macropolluants définies par l’ordonnance sur la protection des eaux en 1999 ne sont encore respectées que de manière partielle par les cantons.
« Les macropolluants, particulièrement des matières organiques et des engrais, sont présents naturellement dans l’eau, mais en trop grande concentration, ils polluent les rivières », soulignent les auteurs de l’étude.
Depuis l’an dernier, ont-il relevé, les autorités du canton de Valais (sud) ont reconnu que 80 % des stations d’épuration des eaux usées ne respectent pas les normes fédérales en la matière.
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Paris, Le Sénat français a adopté jeudi les projets de loi ratifiant les deux ordonnances de dialogue et d’évaluation environnementale.
Cette adoption fait suite à l’approche constructive, saluée par le gouvernement, des députés et des sénateurs, qui ont abouti à un accord en commission mixte paritaire, le 20 décembre dernier, s’est félicité le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué.
«Le gouvernement est convaincu que l’information et la participation du public le plus en amont possible sont facteurs de réussite de la transition écologique. Il faut savoir perdre du temps avant pour gagner du temps après. » a expliqué Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, cité par la communiqué.
Ces ordonnances, prises le 3 août 2016 dans le cadre d’une habilitation de la loi dite « Macron », poursuivent deux objectifs : d’une part, se conformer au droit européen et d’autre part, faciliter la mise en œuvre des projets par une simplification de l’évaluation environnementale et une meilleure participation du public, a-t-il rappelé.
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L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a appelé, mercredi, les gouvernements à mieux utiliser la fiscalité énergétique pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques.
La fiscalité constitue un levier efficace pour faire baisser les émissions dommageables liées à la consommation d’énergie, souligne un rapport de l’Organisation intitulé : «Taxing Energy Use 2018», qui décrit l’évolution de cette fiscalité dans 42 pays de l’OCDE et du G20 (collectivement à l’origine d’environ 80 % de la consommation d’énergie mondiale) par forme d’énergie et par secteur au cours de la période 2012-2015.
Les nouvelles données montrent que les taxes sur l’énergie ne sont toujours pas en phase avec les effets secondaires négatifs de l’utilisation d’énergie, observe l’OCDE dans un communiqué, relevant que ces taxes créent seulement des incitations limitées à réduire la consommation d’énergie, améliorer l’efficacité énergétique et privilégier des sources d’énergie moins dommageables.
Les hausses efficaces de la fiscalité ont surtout concerné le secteur routier, fait ressortir le rapport qui note que dans certaines grandes économies à revenu faible ou intermédiaire, la part de ses émissions taxées à un taux supérieur au coût climatique est passée de 46 % en 2012 à 50 % en 2015 à la faveur de réformes de la fiscalité des carburants.
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Lisbonne – Le Fonds pour l’environnement, qui fournit un soutien financier aux personnes souhaitant acheter des véhicules électriques, va étendre sa subvention cette année à l’achat de véhicules à deux roues, de motocyclettes et de cyclomoteurs.
Le ministère de l’environnement a indiqué, dans un communiqué, que l’avis du Fonds pour l’environnement concernant des incitations financières à ceux qui achètent cette année des véhicules électriques est ouvert à partir de jeudi.
La dotation globale pour ce programme est de 2,65 millions d’euros et pour les véhicules à deux roues (motocycles et cyclomoteurs), un soutien de 20% de la valeur d’achat sera accordé pour un maximum de 400 euros pour chacun.
Quant aux voitures électriques, cette année l’incitation est de 2.250 euros, égale à celle de 2017, selon le ministère de l’Environnement.
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L’organisme Région touristique de l’Algarve (RTA) a exprimé jeudi son opposition et son insatisfaction quant à l’extension du permis d’exploration de pétrole et de gaz naturel pour une autre année, au large de la Costa Vicentina, au consortium Repsol / Partex.
« Dès le départ, le RTA a exprimé son rejet d’une éventuelle extension d’une activité hautement polluante et dangereuse, telle que l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures. L’Algarve est une région connue mondialement pour la beauté de ses plages, la qualité des eaux et ses paysages époustouflants, cette décision met en péril cet atout précieux, ainsi que l’image et la notoriété touristique de la Région « , a déclaré l’entité dans un communiqué.