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21 Nov

Le Costa Rica développe une nouvelle formule d »‘asphalte vert » afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre

Washington, 21/11/2018 (MAP) – Au Costa Rica, une nouvelle formule d' »asphalte vert » a été développée par le Laboratoire national des matériaux et des modèles structurels de l’Université du Costa Rica, dont l’utilisation permettra de diminuer l’extraction de matériaux comme la pierre ou le sable et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Cette nouvelle formule contient les mêmes composants que le bitume traditionnel ainsi que des bouteilles en plastique recyclées, rapporte la presse locale, relevant que les chercheurs souhaitent maintenant appliquer cette formule en bâtissant une route de 500 mètres dans la ville de Desamparados, ainsi qu’une deuxième route de taille identique coulée avec du bitume sans plastique, de sorte à comparer les deux.

Selon les créateurs de la formule, le mélange permettra d’obtenir une tonne d’asphalte avec 1.000 bouteilles. La mixture serait également plus résistante aux aléas climatiques, à l’humidité, aux fissures, ou encore au poids des véhicules.

Les routes fabriquées à base de déchets plastiques ont déjà fait l’objet d’expérimentations en Inde, au Canada ou encore en Angleterre, mais c’est la première fois qu’elles sont développées en Amérique du Sud.

Pays de 5 millions d’habitants, Costa Rica se présente comme un paradis écologique, avec plus de 98% de son électricité produite par des énergies renouvelables, depuis quatre ans.

Etats-Unis d’Amérique:

Après le passage du brasier, la ville de Paradise au nord de la Californie doit désormais faire face à ce qu’un pompier décrit comme le « scénario du pire », à savoir des pluies torrentielles, qui entraînent des coulées de boue dévastatrices.

A partir de mercredi, trois jours de pluie devront s’abattre sur cette ville que la nature ne semble pas vouloir épargner, déclenchant une alerte aux crues subites dans la partie centrale du nord de la Californie. Ces pluies pourraient certes ralentir les flammes et aider à dissiper la fumée de l’air, mais elles pourraient aussi compliquer le processus laborieux de recherches.

La pluie menace d’entraver la recherche de restes humains, endommager les tentes dressées pour abriter les personnes évacuées, et déclencher des coulées de boues sur le paysage aride, mettant en péril les routes et les infrastructures à l’importance critique pour le processus de redressement de cette catastrophe.

Selon Chris Pappas, un pompier de Californie, le risque d’inondations est élevé si les systèmes d’évacuation des eaux se retrouvent obstrués par un mélange de cendres et d’autres débris, dont les innombrables feuilles d’arbres calcinés.

Canada:

Une coalition environnementale-citoyenne demande au nouveau gouvernement du Québec de mettre au pas l’industrie minière pour qu’elle ramasse ses déchets. Ceux-ci seraient si imposants qu’ils s’amoncelleraient à un rythme cinq fois plus rapide que les poubelles envoyées au dépotoir par l’ensemble des Québécois.

«Tout projet minier génère des quantités immenses de déchets miniers», déplore un des cofondateurs de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine!, Ugo Lapointe, rapporte la presse locale, précisant que «les entreprises extraient une petite fraction de métal, souvent de l’ordre de 1 %. Le reste, […] ce sont des déchets miniers qui sont laissés sur le territoire et qu’on doit gérer, confiner, pour s’assurer qu’il n’y ait pas de pollution à perpétuité.»

La Coalition évalue qu’environ 500 sites miniers abandonnés constellent le territoire québécois. Et qu’il faudrait décaisser environ 1,2 milliard $ pour les vidanger. En plus, soutient Ugo Lapointe, l’industrie connaît une croissance soutenue. Il invite donc le gouvernement à établir des règles du jeu claires pour mieux encadrer l’exploitation des ressources naturelles du Québec. «Il faut s’assurer que l’environnement est protégé adéquatement», a-t-il dit.

La Coalition pour que le Québec ait meilleure mine! compte sur la garde du premier ministre François Legault pour soumettre toutes les nouvelles entreprises minières à une évaluation environnementale rigoureuse; appliquer le principe «pollueur-payeur»; augmenter les inspections; s’assurer de «l’accessibilité sociale» des mines en devenir; et limiter le droit des compagnies de poursuivre les citoyens et municipalités opposées à certains projets.

Mardi, dans son discours devant les participants du congrès Québec Mines + Énergie, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien a souligné à plusieurs reprises que l’environnement et le développement minier du Québec doivent aller de pair. «Il ne faut pas mettre ça en contradiction.»

Ce qui n’empêche pas selon lui de faire en sorte d’alléger le fardeau administratif de l’industrie minière, afin que le Québec demeure «concurrentiel».

Quant aux résidus miniers qui polluent les différents sites abandonnés du Québec, le ministre s’est montré ferme. «C’est sûr que tout le volet restauration [du site minier] appartient au promoteur. Pour nous, toute la restauration doit être à ses frais.», a-t-il dit.

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