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30 Mai

Egypte : mise en place d’un mécanisme de maîtrise des sources de pollution

Le Caire – Le chef de service des affaires de l’environnement en Egypte, Mme Mouna Kamal a fait savoir, lundi au Caire, que le ministère de l’environnement examine actuellement la possibilité de la mise en place d’un mécanisme de maitrise des sources de pollution, tout en veillant à agir sur le traitement à réserver en même temps aux établissements industriels.

Et d’ajouter que le ministère ne s’intéresse pas à la rédaction des PV et infractions à l’encontre de ces établissements, mais plutôt de les inciter à améliorer leurs conditions environnementales, à corriger les imperfections dans ce domaine, notant que le recours aux mesures juridiques ne se fait que lorsqu’une entreprise fait montre d’un manque de sérieux.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie du Monde arabe pour la journée du mardi 30 mai 2017
Bahreïn :

Les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) se doivent de chercher à mieux exploiter les résidus, car la valeur qu’ils peuvent générer est 10 fois le montant des sommes dépensées dans leur gestion, a souligné l’expert saoudien, Salama Adafairy dans une déclaration au magazine ‘’Gulfe Dealy News’’ publié en anglais au Bahreïn.

Et de faire observer que les recettes du recyclage des résidus peuvent atteindre, selon des études internationales, 10 fois les dépenses de leur gestion, plaidant en faveur de l’adoption d’une stratégie sous-régionale (CCG) unifiée pour la gestion de plus de 75 millions de tonnes de déchets produits annuellement par les pays du Golfe.

Ce volume est composé à 50 pc des résidus de construction, de 36 pc de plastique, feuille et déchets organiques, et à 14 pc des déchets industriels générés par ces pays, a-t-il précisé, estimant que le Bahreïn a la possibilité d’exploiter la compétence du secteur privé dans le traitement des déchets.

Arabie Saoudite :

Le ministère saoudien de l’environnement, de l’eau et de l’agriculture a tenu lundi à Riyad une réunion axée sur le rôle du secteur académique dans la stratégie nationale globale de l’environnement, avec un focus sur l’importance des compétences humaines dans l’appui des secteurs environnementaux, outre la répartition des spécialités environnementales au niveau des universités selon les régions.

L’accent a été mis également sur le rôle des universités dans la promotion de la prise de conscience environnementales au sein de l’université mais aussi dans la société.

La réunion a permis également de mettre en lumière l’importance de l’activation du contrôle sur l’engagement environnementaux à travers des cadres et spécialistes des questions environnementales qu’offrent les universités et facultés techniques, mais aussi via la répartition des universités sur 5 régions à savoir : Riyad, la région Est, la région Ouest, la région Nord et la région Sud.

Les participants à cette réunion, issus de 11 universités et facultés saoudiennes, ont insisté aussi sur l’importance de développer les compétences spécialisées en vue d’atteindre les objectifs de la stratégie nationale de l’environnement et ce, à travers des programmes académiques, et de tirer profit des spécificités de chaque université selon sa position géographique, outre l’insertion des concepts environnementaux dans les programmes déjà existants ou bien la mise en place d’un programme facultatif sur l’environnement au profit de l’ensemble des étudiants universitaires.

Qatar :

L’achèvement des travaux de construction d’un Centre de recherches aquatique dans la région de Rass Matbakh (nord-est à quelque 50 km de Doha) aura lieu dans les trois prochains mois, selon un responsable au ministère qatari de l’environnement, relayé par un média local.

Ce centre, dont le coût global s’élève à 230 millions de rials qataris, est réalisé sur une superficie de 110 mille m2, et devra comporter des équipements pour l’aquaculture et de production de poissons d’une capacité de 2,4 millions de larves le long de l’année.

Cette structure qui compte d’autres composantes devra certaine contribuer au développement durable et à la préservation des équilibres des écosystèmes au Qatar.

Le Centre devra effectuer des études et de recherches sur les êtres aquatiques, tout en mettant l’accent sur les techniques de reproduction de poissons et crustacés, en tenant compte des conditions environnementales.

Jordanie :

Le ministère jordanien des l’agriculture, en partenariat avec la direction de la sureté publique, le ministère de l’environnement et l’association scientifique royale de protection de la nature, a procédé récemment au lancement d’avions sans pilote en vue de contrôler les forêts et autres espaces sylvicoles, selon le ministre de l’agriculture, Khalid Al-Hanifat relayé par la presse locale.

Cette initiative, explique le ministre, vise à mettre fin aux agressions perpétrées contre ces espaces et a la lutte contre les incendies de forêts et ce, dans le cadre des efforts du gouvernement visant la préservation du patrimoine forestier via le recours aux nouvelles technologies.

Ces avions ont la capacité d’effectuer des contrôles nocturnes, et de lire et déchiffrer aisément les numéros des plaques métallurgiques des véhicules utilisés par les contrevenants, a-t-il expliqué, notant que ce contrôle sera renforcé avec la mise en place de quelque 30 tours de surveillance équipées de caméras.

Et d’ajouter que l’amendement apporté au code de l’agriculture, suivi des mesures adoptées récemment par le ministère, notamment le renforcement du contrôle du patrimoine forestier, le durcissement des sanctions, la mise en place d’incitation financières et en nature au profit des gardes-forestiers, la mise à niveau des tours de contrôle, ont contribué de manière remarquable à limiter les agressions contre les forêts.

Emirats Arabes Unis (EEAU) :

La Fondation ‘’Sakia’’ des Emirats Arabes Unis, dans le cadre de ses efforts visant à trouver des solutions innovantes, durables et efficaces dans les régions et zones souffrant de sécheresse, a annoncé son partenariat avec l’instance électricité et eau de Dubaï pour la réalisation d’un projet d’une station de dessalement via, la technique de l’osmose inverse utilisant l’énergie solaire et photovoltaïque, avec un volume de 50m3 par jour, avec un stockage de l’énergie électrique pour une durée de 7 heures dans le Complexe Mohamed Ben Rached Al Makthoum de l’énergie solaire.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’intérêt accordé à la promotion de la prise de conscience quant à l’importance de trouver des solutions innovantes durables pour les régions souffrant de sécheresse et de raréfaction de l’eau potable, ainsi que du rôle de l’énergie renouvelable dans la réalisation du développement durable.

L’instance a, en outre, signé un mémorandum d’entente avec l’université Khalifa en vue d’associer les étudiants dans la réalisation de ce projet, et de mettre à profit leurs compétences dans le développement de projets de recherches dans les domaine de l’énergie propre et de la durabilité.

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