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02 Jan

Etats-Unis : La planète deviendrait un désert si les objectifs de Paris ne sont pas atteints (chercheurs)

 

Washington- Des chercheurs sur le climat avertissent qu’une grande partie de la planète pourrait devenir un désert si les objectifs de l’accord de Paris sur le changement climatique ne sont pas atteints.

Les résultats publiés lundi dans la revue Nature Climate Change montrent que plus de 25% de la population mondiale vivra dans un état perpétuel de sécheresse et de désertification croissante si la température de la Terre augmente de 2 degrés Celsius d’ici 2050.

Le rapport indique que la solution est d’empêcher le réchauffement de la planète d’augmenter au-dessus de 1,5 degrés Celsius, ce qui, selon les chercheurs, réduirait considérablement le nombre de régions du monde touchées par « l’aridification » ou l’assèchement.

« Notre recherche prédit que l’aridification apparaîtrait sur environ 20 à 30% de la surface terrestre mondiale au moment où le changement de température moyenne mondiale atteint 2 ° C », a déclaré Manoj Joshi, chercheur principal de l’Université d’East Anglia au Royaume-Uni, ajoutant que « les deux tiers des régions touchées pourraient éviter l’aridification importante si le réchauffement est limité à 1,5ºC ».

L’étude sur le climat du 1er janvier fait ressortir que de nombreuses régions touchées par une sécheresse accrue et des conditions désertiques comprennent une grande partie de l’Amérique centrale, de l’Asie du Sud-Est, de l’Europe du Sud, de l’Afrique australe et du sud de l’Australie.

 

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du mardi 02 janvier 2018:

Canada :

– Le gouvernement d’Ottawa et celui de l’Alberta ont renouvelé leur engagement visant à continuer de fournir des renseignements clairs et scientifiquement rigoureux sur les effets environnementaux de l’exploitation des sables bitumineux dans le nord-est de la province canadienne.

Cet engagement est l’un des moyens utilisés par le gouvernement fédéral canadien pour travailler avec les provinces sur la prise de mesures dans le but de lutter contre le changements climatiques, de stimuler l’économie et de créer un environnement plus sain pour les générations à venir.

Dans ce sens, la ministre fédérale de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, et celle de l’Environnement de l’Alberta, Shannon Phillips, ont signé un protocole d’entente officialisant la responsabilité partagée de leurs gouvernements quant au maintien d’un programme de surveillance environnementale à long terme unique et coordonné dans la région.

Ledit protocole d’entente exige qu’un tel programme soit créé en collaboration avec les représentants des collectivités autochtones locales, ouvrant ainsi la voie à une plus grande participation des Autochtones dans les priorités et les décisions en matière de surveillance.

« Je suis fière de continuer de travailler avec la province de l’Alberta pour veiller à ce qu’une surveillance environnementale fiable, robuste et transparente de l’exploitation des sables bitumineux demeure une priorité », a déclaré Mme McKenna, ajoutant que le gouvernement tient absolument à s’assurer que les ressources canadiennes sont exploitées de façon responsable et que la prise de décisions dans le domaine de l’environnement repose sur les meilleures connaissances scientifiques disponibles et sur le savoir traditionnel autochtone.

De son côté, Mme Philipps a précisé que la protection de l’environnement et la croissance économique sont « indissociables », relevant que l’entente conclue donnera lieu à des progrès responsables et durables dans ces deux dossiers, tout en créant de bons emplois pour les peuples autochtones.

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Panama:

L’interdiction d’importer des appareils électroménagers qui ne répondent pas aux normes d’efficacité est entrée en vigueur lundi, après la publication d’un décret à cet égard dans le Bulletin officiel du pays.

Le décret oblige les importateurs et les vendeurs à fournir des appareils électroménagers qui disposent de données identifiant clairement leur niveau d’efficacité énergétique, afin de permettre aux consommateurs d’accéder à des produits de haute qualité et à faible consommation d’électricité.

Le décret donne aux entreprises un délai d’un an et demi pour vendre et disposer de leurs stocks de produits actuels, qui peuvent ne pas répondre aux normes d’efficacité énergétique.

Selon une récente étude de la Banque mondiale, les familles panaméennes pourraient réduire leur consommation d’électricité de 14% et économiser au moins 100 millions de dollars d’ici 2030 si elles remplaçaient leurs anciens appareils électroménagers par de nouveaux appareils conformes aux normes d’efficacité.

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