Les fruits et légumes danois contiennent moins de pesticides que les produits de l’étranger

Copenhague – Un nouveau rapport de l’institut danois de l’alimentation (DTU) montre que les fruits et légumes danois contiennent beaucoup moins de pesticides que les produits provenant de l’étranger, de l’UE et au-delà.

Le rapport, qui repose sur une analyse de 200 types de produits alimentaires et de 300 types de pesticides différents, a révélé que 45% des fruits danois contenaient des pesticides, contre 72% des fruits de l’UE et 74% hors de l’UE.

Quelque 27% des légumes danois ont révélé des traces de pesticides, contre 55% des légumes produits dans l’UE et 43% des légumes provenant de pays tiers.

La tendance était la même avec d’autres produits, où l’on trouvait des pesticides dans 33% des produits provenant de l’étranger et seulement 10% des produits danois.

Les résultats signifient que la consommation de produits locaux pourrait presque réduire de moitié l’utilisation des pesticides, tandis que la consommation des produits organique pourrait les éviter tous ensemble, malgré le fait que le DTU ait trouvé des traces de pesticides dans 8 tests sur 246 (3,3%).

Deux tests, de mangues du Laos et de navets de France, ont révélé un niveau de pesticide considéré comme dangereux pour la santé, et les produits ont depuis été rappelés.

.- Beaucoup de pluie est prévue au Danemark pour la première moitié de la semaine en cours, avant que le soleil ne perce en décembre, selon les prévisions de l’Institut météorologique danois (DMI).

Bolette Brødsgaard, du DMI, a assuré qu’un temps humide et pluvieux est prévu en début de semaine, et des averses suivront en raison d’une zone de basse pression qui touchera le pays.

« La basse pression qui arrivera lundi apportera également beaucoup d’air froid depuis la mer de Norvège », a déclaré la même responsable, qui prévoit pour la journée de mardi un froid qui touchera tout le pays avec des températures au-dessous de zéro dans la nuit de mercredi.

La fin de semaine sera également froide, mais le mois de décembre pourrait connaître un joli départ avec un ciel dégagé.

« Nous pourrions terminer avec de beaux jours en fin de semaine, avec une bonne chance de soleil mercredi, jeudi et vendredi », a-t-elle dit.

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.- Stockholm- Deux projets d’agriculture souterraine ont été ouverts, la semaine dernière, à Helsingborg et à Stockholm avec l’espoir de voir l’agriculture urbaine créer de nouveaux emplois dans les villes.

Dans un parking souterrain désaffecté dans le quartier de Högdalen à Stockholm, une coalition de 20 organisations publiques et privées a lancé la deuxième des trois fermes urbaines prévues.

La grande salle blanche sera bientôt remplie de lampes LED à basse énergie produisant le spectre exact nécessaire à la croissance des plantes, et des tables recouvertes de « laitue spatiale » conçues par la NASA pour être cultivées en intérieur.

« Je suis très excité, ça va être génial de voir ça dans la vraie vie », a déclaré Leif Rönngren, président de Nya Rågsveds Folketshus, qui dirigera la ferme, utilisant ses produits pour alimenter son café à l’étage.

« Il s’agit de légumes produits localement, d’entreprises sociales, de véritables emplois pour les chômeurs de longue durée », a-t-il affirmé.

Un projet similaire a été lancé dans une ancienne brasserie à Helsingborg, alors qu’un troisième projet est prévu pour la ville de Landskrona.

« Je pense que ça va être très répandu », a prédit Thomas Wildig, dont la société Arvalla a conçu les systèmes d’installation.

« Nous avons déjà vu la tendance aux Etats-Unis : autant de projets sociaux que commerciaux et il y en aura de plus en plus du fait de la baisse de l’industrie traditionnelle, donc vous avez besoin de nouveaux types d’emplois », a-t-il ajouté.

De nouvelles ampoules LED à faible consommation d’énergie ont permis de faire pousser des plantes sous des lumières artificielles sans consommation d’électricité élevée.

La majeure partie de l’énergie utilisée pour l’éclairage du projet Högdalen sera fournie par des panneaux solaires.

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.- Reykjavík- Le crabe commun est devenu l’espèce la plus commune du sud-ouest de l’Islande, 11 ans après son arrivée des côtes nord-américaines.

Les recherches sur l’arrivée en Islande du crabe commun, qui a été vu pour la première fois à Hvalfjörður, dans l’ouest de l’Islande, en 2006, feront l’objet d’un séminaire organisé cette semaine par l’Institut islandais d’histoire naturelle.

Sa propagation a été très rapide, puisqu’il couvre maintenant environ 70% de la côte du port de Faxaflói à Eyjafjörður dans le nord de l’Islande.

Le crabe commun est considéré comme un ravageur pour d’autres espèces au fond de l’océan islandais. Ses origines remontent à la côte est des États-Unis où il constitue la principale source de nourriture du homard américain.

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.- Tallinn – Le producteur d’engrais ukrainien AS Nitrofert basé à Kohtla-Jarve, au nord-est de l’Estonie, a clôturé l’année 2016 avec un bénéfice d’environ 6 millions d’euros grâce aux revenus de la vente de crédits d’émission carbone et d’intérêts sur prêts.

Le chiffre d’affaires a quant à lui diminué de 74% sur un an pour s’établir à 130.000 euros.

Les revenus d’intérêts se sont élevés à 8,2 millions d’euros, soit 11% de moins qu’en 2015, tandis que les revenus issus de la vente de crédits d’émission de dioxyde de carbone ont diminué de 67% à 1,3 million d’euros.

L’entreprise a interrompu ses activités de production en août 2013 en raison des répercussions de l’environnement économique défavorable et de la faiblesse des prix de ses produits.

En 2016, les prix du marché mondial pour la production de l’entreprise ont diminué de 8% en moyenne.

AS Nitrofert a déclaré qu’il reprendrait ses activités dans la production d’urée et d’ammoniac dès que cela deviendrait économiquement réalisable.

En 2016, l’entreprise emploie 61 personnes, contre 322 en 2015.

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.- Oslo – Une centaine de rennes ont été mortellement fauchés par des trains en l’espace de quelques jours dans le nord de la Norvège, selon la radio norvégienne NRK.

L’épisode le plus sanglant s’est produit le weekend quand un train de marchandises a tué d’un coup 65 cervidés qui se trouvaient sur une voie ferrée. Quarante-et-un autres animaux avaient été fauchés dans les jours précédents, rapporte la radio.

« Je suis tellement en colère que j’en ai le vertige », a déclaré le propriétaire du dernier troupeau décimé, Ole Henrik Kappfjell. « C’est une tragédie animale insensée. C’est un cauchemar psychologique que nous vivons aujourd’hui », a-t-il ajouté.

Quelque 250.000 rennes vivent à l’état semi-domestique en Norvège, la plupart dans le Grand Nord du pays. Les éleveurs emmènent ces jours-ci leurs troupeaux vers les pâturages d’hiver, une transhumance pleine de périls (collisions avec des voitures ou des trains, noyades…).

Les suites du drame de samedi ont été capturées en images par un documentariste, Jon Erling Utsi: les clichés montrent des animaux désarticulés allongés dans une neige tachée de sang, certains blessés qu’il a fallu achever par balles.

« C’était un cauchemar à regarder », a-t-il confié à NRK. « Le pire, c’était les animaux qui n’ont pas été tués dans l’accident. Ils gisaient là, souffrants. C’était un bain de sang sur plusieurs kilomètres », a-t-il ajouté.

Plus de 2.000 rennes ont été fauchés le long de cette ligne ferroviaire septentrionale entre 2013 et 2016. Les éleveurs réclament à l’opérateur la mise en place d’un grillage le long de la voie mais le financement de cette mesure se fait attendre.

Une élue de la commune de Vefsn, Carola Karl Urvik, a fortement réagit à l’incident et demande aux politiciens locaux, au maire et à Bane Nor de se rencontrer rapidement pour discuter de la façon dont de telles tragédies soient évitées à l’avenir.

« La ligne de chemin de fer n’est pas bien sécurisée ici, et je pense que nous devons organiser une réunion politique pour qu’une clôture puisse être mise en place », a-t-elle dit.

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.- Helsinki- L’électricité utilisée dans le logement en Finlande s’est élevée à 66 térawattheures (TWh) en 2016, soit une hausse de 8% par rapport à l’année précédente.

En plus de la zone à chauffer et de l’efficacité énergétique du parc de bâtiments, le besoin en énergie de chauffage est également affecté par la température extérieure, explique l’Institut national de la statistique dans un communiqué.

L’année 2016 a été nettement plus froide qu’en 2015, bien que la demande de chauffage au cours de l’année ait été encore inférieure à la demande de chauffage à long terme.

Par rapport à l’année précédente, la consommation d’énergie de chauffage dans les espaces intérieurs a augmenté de 10%.

La consommation d’énergie des appareils électroménagers a augmenté de 5%, principalement en raison de la demande croissante en chauffage des voitures.

Le chauffage des bâtiments résidentiels représentait 68% de la consommation d’énergie dans le logement, le chauffage de l’eau domestique 15% et le chauffage des saunas 5%.

La part du matériel électrique, de la cuisine et de l’éclairage était proche de 13%. Le logement représentait en moyenne 20% de la consommation d’énergie finale, ajoute-t-on de même source.

Les sources d’énergie les plus courantes pour chauffer les espaces intérieurs étaient la chaleur de la ville, le bois et l’électricité, dont la part représentait 85% de la consommation d’énergie pour le chauffage des espaces intérieurs.

La deuxième source d’énergie la plus commune était l’énergie de la pompe à chaleur. L’utilisation de pompes à chaleur pour le chauffage a considérablement augmenté depuis le début du millénaire.