ActualitésLa BID facilitera le financement des pays amazoniens pour promouvoir la « bioéconomie »

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12 Août

La BID facilitera le financement des pays amazoniens pour promouvoir la « bioéconomie »

Bogotá – La Banque interaméricaine de développement (BID) fournira des facilités de financement aux sept pays signataires l’année dernière du « Pacte de Leticia », qui vise à coordonner la conservation de l’Amazonie et à mettre en œuvre des initiatives visant le développement durable et la promotion de la bioéconomie.

L’annonce a été faite, mardi, lors du sommet au niveau des présidents, organisé par visioconférence en raison de la pandémie du COVID-19. La rencontre a été axée sur les progrès réalisé dans le cadre du « Pacte de Leticia », signé en septembre dernier dans le département colombien d’Amazonas.

« La biodiversité amazonienne joue un rôle très important au niveau des services environnementaux locaux et régionaux, la bioéconomie et l’utilisation durable de la biodiversité étant l’une des principales opportunités de l’action public-privé », a déclaré le président de la BID, Luis Alberto Moreno.

Le président colombien et hôte de la réunion, Iván Duque, a salué la création d’une facilité de financement et le soutien au plan d’action du « Pacte de Leticia », sans préciser la valeur de la contribution de la banque.

« Ce pacte appelle à faire face à des défis communs de l’humanité. Je fais référence en particulier au trafic de drogue et aux cultures illicites. Lorsqu’ils plantent un hectare, ils détruisent près de deux hectares de forêt tropicale humide », a déploré M. Duque.

Outre le président colombien, le sommet a réuni les chefs d’État du Brésil, Jair Bolsonaro, de Bolivie, Jeanine Áñez, de l’Équateur, Lenín Moreno, et du Pérou, Martín Vizcarra, ainsi que des représentants du Surinam et de la Guyane.

Les pays ont convenu de « mettre en place les mesures institutionnelles correspondantes, afin de garantir la mise en œuvre des ressources financières nécessaires ».

L’objectif, ont-ils affirmé, dans une déclaration commune, est « de mobiliser des ressources pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, le changement des modes de production et de consommation, l’économie circulaire, le développement durable et la bioéconomie en Amazonie ».

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