Londres devrait prendre des engagements environnementaux « forts » à l’approche de la COP26

Londres – La majorité des Britanniques estime que le Royaume-Uni devrait prendre des engagements environnementaux « forts » à l’approche de la COP26 prévue à Glasgow en novembre, mais seulement une petite minorité pense que le gouvernement va respecter ses engagements climatiques, selon une enquête commandée par la campagne écologiste « Cut Carbon Not Forests » (CCNF).

L’enquête, menée auprès de plus de 2.000 personnes, fait état d’un large soutien au sein de la scène politique de l’action gouvernementale pour la lutte contre la perte de biodiversité mondiale, tout en relevant des préoccupations importantes concernant l’impact des projets du Royaume-Uni d’étendre son utilisation de l’énergie de la biomasse dans la construction des habitats.

Le Royaume-Uni est l’un des nombreux pays qui se sont engagés à préserver 30% de ses terres et de ses océans d’ici 2030 pour préserver la nature et protéger les espèces contre l’extinction, une initiative connue sous le nom de « 30 by 30 » dans le cadre de la Convention sur la biodiversité.

L’enquête du CCNF souligne que le Royaume-Uni subventionne l’électricité issue de la biomasse à hauteur de 1,5 milliard de livres sterling par an. La campagne estime toutefois qu’une grande partie du bois brûlé pour l’électricité dans le pays provient de forêts d’outre-mer qui abritent certaines des plus importantes biodiversité et écosystèmes de la planète.

Cette allégation de longue date, est férocement contestée par les exploitants d’électricité à partir de la biomasse, qui assurent qu’ils s’approvisionnent en matières premières à partir de forêts gérées durablement qui doivent répondre à des critères de certification environnementale stricts.