ActualitésSénégal : Des sanctions prévues à l’encontre des coupeurs de bois (ministre)

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26 Mar

Sénégal : Des sanctions prévues à l’encontre des coupeurs de bois (ministre)

Dakar – Le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable Mame Thierno Dieng a donné, vendredi, à l’occasion de la Journée internationale des forêts, des explications sur les sanctions encourues par les coupeurs de bois et toute autre personne impliquée dans le trafic.

« Même les commanditaires seront dorénavant condamnés. Nous avons révisé le Code forestier pour assurer juridiquement une meilleure protection des forêts », a déclaré Mame Thierno Dieng, expliquant que la première mesure est relative au fait de vouloir « mieux caractériser les incriminations ». Car,a a-t-il poursuivi, «  »dans l’ancien Code forestier, il n’y avait pas la notion de commanditaire ».

— Le Sénégal a réussi un passage de témoin très apprécié à Brasília, à la clôture du 8ème Forum mondial de l’eau (Fme), après avoir pris le relais dans un contexte marqué par des sujets clé : sécurité, suivi, environnement, investissements, partenariat, rapporte le journal +Le Soleil+.

Dans son discours, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a donné des assurances sur l’engagement du Sénégal à avoir une parfaite organisation.

Mali:

L’une des étapes essentielles de l’exécution du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala est la résolution de la problématique du foncier, selon la presse locale.

Cette question fondamentale a fait l’objet d’un atelier tenu récemment à Bamako pour identifier les voies et moyens nécessaires, relatifs à la mise à disposition au projet, des sites expropriés dans les règles de l’art, valider un plan d’action pour la libération des sites et élaborer un plan de paiement des indemnisations.

La rencontre était présidée par le ministère de l’énergie et de l’eau qui a rassuré les participants de tout l’engagement de l’Etat pour la concrétisation de cette initiative qui va résorber la crise hydrique de Bamako et environs, jusqu’au-delà des années 2030.

Burkina:

L’Office national burkinabè de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a indiqué qu’il éprouve des difficultés pour une meilleure desserte de la ville de Ouagadougou et ses environs.

La capacité des conduites principales de distribution et d’eau, ainsi que la densité du réseau ONEA sont devenues insuffisantes, a-t-il fait savoir, précisant qu’à cela s’ajoutent les effets des changements climatiques avec pour corollaire le tarissement du barrage de Loumbila, l’une de sources d’approvisionnement de la capitale en eau potable.

Le potentiel d’exploitation de ce barrage est passé de 42.000 mètres cube par jour à 10.000 mètres cube par jour », selon la même source.

Burkina

Le bio digesteur est une alternative pour un environnement sain au Burkina Faso. Les matières premières sont les bouses de vache et l’eau simple.

Cette technologie ne fournit pas que le gaz. Les résidus qui se trouvent dans la fosse de sortie sont toujours utilisables. Ainsi, ils servent à la fabrication des asticots pour la nourriture de la volaille.

Ces mêmes déchets peuvent être réutilisés pour nourrir les vaches. Une fois dans la fosse, c’est de l’engrais. Rien donc ne se perd, tout se transforme et le gaz qui s’y dégage est propre et ne pollue pas l’environnement, selon ses promoteurs.

Gabon :

Le directeur de l’Institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle au Gabon (Iphamétra), Henri-Paul Bourobou a lancé à l’occasion de la journée internationale des forêts célébrée sous le thème « Forêts et villes durables » un appel à la protection de l’arboretum de Sibang de Libreville.

Selon Henri-Paul Bourobou cité par la presse, la forêt qui devient un refuge des drogués, est désormais envahie par des maisons d’habitations, outre que certains riverains transforment l’arboretum en une véritable poubelle.

Créé dans les années 1930 sur une superficie de 16 hectares pour les besoins du négoce du bois et la connaissance floristique du Gabon, l’arboretum de Sibang regroupe les principales essences de la forêt gabonaise.

Côte d’Ivoire :

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique (MSHP), avec le soutien de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), lance vendredi, à Divo, la campagne nationale pour la lutte contre les maladies tropicales négligées.

La filariose lymphatique (éléphantiasis), l’onchocercose (cécité des rivières) et les géohelminthiases sont des maladies tropicales négligées à chimiothérapie préventive (MTN-CP) qui sévissent actuellement dans 74 des 83 Districts en Côte d’Ivoire. La distribution massive de médicaments s’effectuera, dans les écoles ainsi que dans des communautés, dans 57 districts sanitaires.

En 2017, près de 12 millions de personnes ont été traitées avec une couverture thérapeutique de 71,42%. Pour 2018, le programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées à chimiothérapie préventive estime à 13 391 847 la population à traiter pour la filariose lymphatique et à 10 859 766 pour l’onchocercose.

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