ActualitésTunisie: Les pêcheurs sensibilisés à la culture d’éponges de mer sur cordes

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23 Mai

Tunisie: Les pêcheurs sensibilisés à la culture d’éponges de mer sur cordes

Tunis – L’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer en Tunisie (INSTM) mène, actuellement, une campagne de sensibilisation, auprès de pêcheurs aux revenus moyens voire faibles, afin d’introduire la culture d’éponges de mer sur cordes, à petite échelle.

Menée en collaboration avec l’organisation « marinescultures.org », cette campagne vise à promouvoir la spongiculture comme moyen de subsistance, de création d’emplois et de revenus pour les cultivateurs, indique l’INSTM sur sa page Facebook.

En effet, l’INSTM et « marinecultures.org » comptent travailler avec l’ensemble des partenaires locaux et régionaux ainsi que les différentes parties prenantes, afin de proposer un plan d’action visant à mettre en place une culture d’éponges éco-responsable et financièrement viable.

Financé par « marinescultures.org » et ses bailleurs de fonds, ce plan d’action permettra d’installer des fermes d’éponges de mer et de transmettre le savoir-faire des cultivateurs ayant participé aux projets pilotes de spongiculture, souligne l’INSTM.

Des rencontres avec des acteurs de la société civile et des opérateurs ont eu déjà lieu, notamment, à Ajim et Mellita (Djerba), à El Biben (Zarzis) et à Kraten, Ramla et Ouled Ezzedine (Kerkennah).

Dans le cadre de cette campagne, des spots de sensibilisation mettant en avant l’impact économique de cette filière sur les communautés locales de l’archipel de Zanzibar en Tanzanie, où cette culture est très répandue, ont été projetés.

Ces projections ont été suivies par des discussions et des débats sur les moyens à même de tirer profit de l’expérience de Zanzibar à l’environnement marin de la Méditerranée du sud.

Créée en 2008, « Marinecultures.org » est une organisation à but non lucratif établie à Zurich, en Suisse. Elle mène ses activités à Jambiani, un village de pêcheurs sur la côte est de Zanzibar avec environ 9.000 habitants, et dans d’autres zones côtières de la Tanzanie et de l’Afrique de l’Est.

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