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16 Jan

Les Verts en Suisse présentent leur plan pour une Suisse climatiquement neutre d’ici 2030

Berne- Les Verts en Suisse ont présenté leur plan pour parvenir à une Suisse climatiquement neutre d’ici 2030 et climato-positive avec zéro émission nette dès 2040. Ils misent sur une interdiction des véhicules neufs à combustibles fossiles et des nouveaux systèmes de chauffage au mazout à partir de 2025.

Les Verts ont présenté, lors d’une conférence médiatique virtuelle, un document intitulé « Une longueur d’avance », qui développe le plan du parti qui avait été dévoilé pour la première fois l’été dernier.

Selon ce dernier, la Suisse devrait apporter une contribution nette à la réduction des émissions dans l’atmosphère sur son territoire et à l’étranger à partir de 2040. Afin d’être positif pour le climat à partir de 2040, les émissions de CO2 doivent tomber à zéro net d’ici 2030. À partir de ce moment, l’élimination du CO2 de l’atmosphère devrait commencer.

Il existe essentiellement deux façons d’éliminer le CO2 de l’atmosphère: naturelle et technique. La solution naturelle réside dans le reboisement et dans l’entretien des forêts et des campagnes. La technique consiste à séparer le CO2 et à stocker le polluant.

Pour la première fois, le document climatique des Verts aborde la réduction des émissions de CO2 d’un point de vue technique. Les méthodes utilisées devraient être sûres et sans danger pour l’environnement.

Parce que le meilleur CO2 est celui qui ne doit pas être extrait de l’atmosphère, les Verts se concentrent sur plus d’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Le document de travail exige désormais que des systèmes utilisant le solaire soient installés sur les bâtiments neufs et existants.

D’autres exigences et instruments déjà connus dans le plan climat sont la rénovation énergétique rapide des bâtiments, des tarifs de rachat plus élevés pour les énergies renouvelables via une banque climatique à intérêt nul et une garantie de l’Etat, l’introduction de la tarification de la mobilité ou l’augmentation du coût de la vignette autoroutière.

Le plan ne pourra développer son plein effet que si la consommation et la place financière deviennent plus durables et plus responsables. La base de cette transformation sociale doit être la « frugalité et la qualité de vie », écrit le parti dans le plan climat.

Le président du parti, Balthasar Glättli, a accusé le comité économique, qui a soumis le même jour le référendum contre la loi sur le CO2, de refuser cette évolution.

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